G.-B. 1968. Science-fiction de Stanley Kubrick avec Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester. Une expédition se dirige vers Jupiter après la découverte d'une mystérieuse stèle sur la Lune. Oeuvre d'anticipation intelligente aux aspects fascinants, d'après le roman d'Arthur C. Clarke. Mouvement ample et envoûtant. Composition visuelle magistrale. Interprètes bien dirigés.
Une expédition se dirige vers Jupiter après la découverte d'une mystérieuse stèle sur la Lune. Oeuvre d'anticipation intelligente aux aspects fascinants, d'après le roman d'Arthur C. Clarke. Mouvement ample et envoûtant. Composition visuelle magistrale. Interprètes bien dirigés.
En évoquant le monde de l'avenir, Stanley Kubrick (SPARTACUS) se préoccupe surtout de créer une impression de mystère devant l'infini, renonçant même à une construction dramatique serrée. Dans une réalisation très personnelle, il présente des images fascinantes fondées sur une projection intelligente des données actuelles de la science. Le tout se déroule dans un mouvement ample et générateur d'une espèce d'envoûtement. Les interprètes cèdent forcément le pas à la présence extraordinaire de l'équipement scientifique.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
On a déjà tout dit de ce classique du cinéma. Les effets spéciaux sont encore aujourd'hui, très bon. L'un des meilleurs films de l'histoire, sinon le meilleur.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Classique du cinéma de science-fiction. Expérience cinématographique unique en son genre. Scénario d’une grande richesse symbolique. Réalisation inventive et rigoureuse. Mise en scène d’une grande précision. Véracité scientifique remarquable. Qualité de la photographie de premier ordre. Bande sonore magistrale. Bons interprètes.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Que dire de ce film?... Cet etrange monolithe noir qui donne pouvoir et connaissance; on suit sa trajectoire (des lors; 1 seul decor-set), frissons... Comme la Terre fut entoure de volcans (donnant de la verdure des siecles plus tard), on ne peut s'empecher de penser que Jupiter serait une planete habitable dans 1 billion d'annees. D'ailleurs, les americains n'ont pas ecrit un air sur leur territoire a eux a cette epoque? (Je pense a "mon beau Danube bleu). Et que dire de Carl? (Ou Hal en anglais), lui qui fut legue aux poles positions des pires tueurs dans un film de fiction? Photographie ultra-lechee, distribution impeccable, on pyshose encore a quand Moise ira deploguer le cerveau du Sain-d'Esprit...
J'attribue à ce film la Cote
Françoise Giroud - L'Express
Les artistes ont tous les droits, y compris de divaguer. Si les ordinateurs terrorisent Stanley Kubrick, il est bien libre d'exprimer cette terreur (...). L'ennui est (...) que (...) ce délirant poème futuriste nourrira et contribuera à enraciner une stupide mythologie: celle du robot se retournant contre son maître. (Texte paru en 1968)
René Homier-Roy - Le Petit Journal
Enfin le 70 mm et ses possibilités sont utilisés autrement que comme un gadget, pour faire peur aux foules ou pour faire voir des cartes postales atteintes de gigantisme. (...) Pour vivre une expérience unique, dérageante, il faut voir 2001. (Texte paru en 1968)
Luc Perreault - La Presse
Réflexion sur la destinée humaine, le film de Kubrick présente à première vue des ambitions démesurées (...). Ce film, à mon avis, par ses images brillantes, par son sujet subtil, révolutionnera l'esthétique du cinéma. (Texte paru en 1968)
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
Que Pascal eut tort de s'effrayer! Le silence éternel des espaces infinis n'existe pas. Existe la musique des sphères. (...) grâce à Stanley Kubrick, nous la connaissons: c'est une valse viennoise. (Texte paru en 1968)
Pierre Billard - L'Express
(...) Stanley Kubrick bat les spécialistes hollywoodiens sur leur propre terrain. Avant tout, 2001: L'ODYSSÉE DE L'ESPACE est un fabuleux spectacle. (...) Film scientifique, prophétique, métaphysique, film musical et film d'aventures, (l'oeuvre du cinéaste) se meut à l'aise dans la quatrième dimension, celle de la poésie. (Texte paru en 1968)
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Revu en 4K et ca assez bien vieillit. Pas le film le plus humain et le segment en sepia c'était peut-être hallucinant pour l'époque mais aujourd'hui c'est un effet passé date. Le reste est grandiose, envoûtant, mystérieux (à en devenir angoissant) et fascinant. Une oeuvre magistralement réalisée et montée qui a influencé bien des films. Et on peut toujours avoir sa propre interprétation de la finale.
J'attribue à ce film la Cote