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La Collectionneuse

Fr. 1967. Drame psychologique de Éric Rohmer avec Patrick Bauchau, Haydée Politoff, Daniel Pommereulle. Trois jeunes gens font connaissance dans la villa d'un ami près de Saint-Tropez. Portrait d'une jeunesse désenchantée. Style élégant, nettement littéraire. Rythme lent. Ton artificiel.

Général
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La Collectionneuse (La Collectionneuse)

Général Général

Fr. 1967. Drame psychologique de Éric Rohmer avec Patrick Bauchau, Haydée Politoff, Daniel Pommereulle.

Trois jeunes gens font connaissance dans la villa d'un ami près de Saint-Tropez. Portrait d'une jeunesse désenchantée. Style élégant, nettement littéraire. Rythme lent. Ton artificiel.

Année :
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Distributeur :
Ciné Maison Royale
Récompenses
Adrien va passer quelque temps près de Saint-Tropez dans la villa d'un ami. Il y fait la connaissance de Daniel, vaguement bohème comme lui, et aussi de Haydée, jeune fille aux moeurs très libres qui "collectionne" les hommes. Les deux garçons ignorent d'abord les manoeuvres de Haydée puis se piquent au jeu et se la disputent. Adrien vient près de se lier sérieusement avec cette collectionneuse, mais l'aventure finit en queue de poisson.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Éric Rohmer (MA NUIT CHEZ MAUD) présente son film comme un conte moral dans lequel il veut étudier le comportement d'une certaine jeunesse contemporaine. Il le fait dans un style distant, élégant et nettement littéraire. La couleur est utilisée avec goût pour composer des images parfaitement cadrées. Le montage rigoureux et le rythme lent contribuent à l'atmosphère de ce film où le dandysme est disséqué avec précision. Le dialogue et le jeu des interprètes font très artificiel dans l'ensemble.

Texte : Robert-Claude Bérubé

Revue de presse

Suffit!

Faute de mouvement, LA COLLECTIONNEUSE tombe à côté pour peu que le cinéma soit concerné par la reproduction du mouvement. (...) Pas de mouvement, pas de cinéma: des films. Des films comme celui-ci, des discours ennuyeux, qui tournent à vide. Suffit!

(Texte paru en 1968)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Comme les notes d'une élégante musique de chambre

Éric Rohmer s'amuse à démonter et à recomposer les éléments du récit amoureux. (...) À la manière des héros romanesques du XVIIIe siècle, ces vacanciers bavards et oisifs n'existent qu'en tant que supports d'un discours brillant et désincarné sur la séduction.

(Texte paru en 2015)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Pour découvrir Haydée...

Encore un titre trompeur. LA COLLECTIONNEUSE, (...) c'est pas un film cochon. C'en est même assez éloigné. C'est plutôt drôle, très décontracté, et superbement mené par Éric Rohmer. (...) Et on y voit pour la première fois une comédienne sensationnelle, petite chatte ronde et rusée, Haydée Politoff.

(Texte paru en 1968)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Begirled and Beguiled

The main trouble with LA COLLECTIONNEUSE (...) is that its characters aren't very interesting. Haydée is attractive to look at, Daniel is clever and amusing, but Adrien (...) is a rather dull, self-centered prig.

(Texte paru en 1971)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Les Dangers de la littérature

(...) le matériau humain est de mauvaise qualité. Je ne dis pas que [Adrien et Daniel] soient antipathiques. Je dis qu'ils sont opaques. Qu'ils apparaissent devant la caméra comme des surfaces nues et mates, où rien n'accroche, (...) qu'ils sont absence. (...) Le film meurt d'être nourri de ce rien.

(Texte paru en 1967)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Not for the Uninitiated

There is a certain chilliness and lack of spontaneity to all of the performances, specially Bauchau. (...) Daniel is enigmatic, and Haydée is sweet, and great to look at, but, after a while, sadly commonplace.

(Texte paru en 1971)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Pas un coup de maître mais un bon film de distraction

"La collectionneuse" en question (...) n'est autre qu'Haydée Politoff, qui, à la suite d'une cure d'amaigrissement des lèvres, sera une jeune beauté assez demandée. (...) Cette exécrable ingénue, fausse barbare, troubleuse de paix, effeuilleuse, est malgré tout attirante.

(Texte paru en 1968)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Pas vraiment une amusette...

(...) ce film est une oeuvre qui, par son originalité foncière, se situe en dehors des catégories généralement admises de narration cinématographique. Qu'il ne peut pas être regardé comme la plupart des autres films, parce qu'il a été créé d'une toute autre façon.

(Texte paru en 1968)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

Un ou plusieurs?

L'art de Rohmer est à l'opposé de Jacques Demy. Ici, pas besoin de repeindre les façades (...) pour qu'elles deviennent belles. La beauté est en elles, la beauté les habite. (...) LA COLLECTIONNEUSE est (...) une oeuvre fascinante à voir, une peinture bouleversante de vérité.

(Texte paru en 1967)

Collectionneuse, La Éric Rohmer

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