Suèd. 1967. Drame psychologique de Ingmar Bergman avec Max von Sydow, Liv Ullmann, Erland Josephson. Réfugié avec sa femme sur une île quasi-déserte, un peintre sombre peu à peu dans la folie. Oscillation continuelle entre le réel et l'imaginaire. Thèmes habituels à l'auteur abordés de façon magistrale. Ensemble ambigu mais fascinant. Interprétation de grande classe.
Réfugié avec sa femme sur une île quasi-déserte, un peintre sombre peu à peu dans la folie. Oscillation continuelle entre le réel et l'imaginaire. Thèmes habituels à l'auteur abordés de façon magistrale. Ensemble ambigu mais fascinant. Interprétation de grande classe.
Oscillant sans cesse entre le réel et l'imaginaire, le film se présente un peu comme un cauchemar obsessionnel où un artiste est en proie à ses démons. On retrouve là une thématique déjà explorée par Ingmar Bergman dans ses films précédents et elle s'exprime ici en un style d'une rigueur magistrale. Les éléments de l'image sont contrôlés de façon à créer une atmosphère hallucinatoire, un climat d'angoisse permanente. Même si l'ensemble peut sembler d'une signification ambiguë, cela ne laisse pas d'être intéressant. L'interprétation est de premier ordre.
Texte : Robert-Claude Bérubé