É.-U. 1960. Western de John Sturges avec Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen (I). Des paysans font appel à sept habiles tireurs pour se défendre contre des pillards. Adaptation fort habile d'un film japonais dans le cadre du western. Atmosphère mexicaine bien reconstituée. Mise en scène vigoureuse. Excellente distribution.
Des paysans font appel à sept habiles tireurs pour se défendre contre des pillards. Adaptation fort habile d'un film japonais dans le cadre du western. Atmosphère mexicaine bien reconstituée. Mise en scène vigoureuse. Excellente distribution.
Le point de départ de ce film ne manque pas d'originalité. Inspiré du film japonais, LES SEPT SAMOURAÏ d'Akira Kurosawa, THE MAGNIFICENT SEVEN brosse un tableau sympathique et attachant de la vie des paysans mexicains. La réalisation, dans l'ensemble, tant pour les scènes d'intérieur que d'extérieur, est remarquable de sobriété. Il faut regretter toutefois des longueurs ici et là.
Claude Aziza - Le Monde
Fatigués, désabusés, sans illusions et sans avenir, sans passé et sans désirs, les anti-héros des SEPT MERCENAIRES (...) représentent l'aboutissement ultime et porté à sa perfection du long chemin de croix qu'a entrepris le western entre 1950 et 1960 pour crucifier ses dieux.
(Texte paru en 1987)
Auteur inconnu - Le Film Français
L'authentique chef-d'oeuvre (...) LES SEPT SAMOURAÏ a inspiré au réalisateur américain John Sturges un grand film d'aventures qui bénéficie de l'originalité et des qualités dramatiques du thème original. (...) Outre la beauté des images, (...) il convient encore de louer la qualité de l'interprétation.
(Texte paru en 1961)
Auteur inconnu - Time
Technically, the film is up to big-studio standards. Color, camera work, acting and direction (John Sturges) are competent. But the script (William Roberts) is what gives this western its special dimensions of inwardness and dignity.
(Texte paru en 1960)
Claude Fachard - Le Pélerin
La transposition est heureuse et, comme LES SEPT SAMOURAÏS avaient toutes les qualités d'un western, celui de John Sturges est bon. Le mérite en revient aux personnages, bien typés, et aux admirables paysages. (...) C'est, bien sûr, un "western psychologique". Donc, non dépourvu de longueurs.
(Texte paru en 1970)
Jean Béraud - La Presse
Sur deux heures, une magnifique heure et demie de cinéma d'action, de plein air, (...) sur un thème qui fait s'affronter chez des hommes de proie [intérêt et valeurs humaines]. (...) C'est une réalisation (...) pour grand écran, avec des paysages d'une belle qualité de composition et de photographie.
(Texte paru en 1960)
Howard Thompson - The New York Times
Even with some highly fetching Mexican scenery in color, this United Artists release, thrusting Yul Brynner well to the fore, is a pallid, pretentious and overlong reflection of the Japanese original.
(Texte paru en 1960)
Auteur inconnu - Panorama Chrétien
Si Yul Brynner n'est (...) qu'un cow-boy appliqué, si Horst Bucholz est encore un peu trop l'enfant gâté de ses films européens, on trouve ici, parmi les cinq autres mercenaires, des inconnus qui possèdent tous les dons. Ces [garçons] aux visages rudes jouent avec une sûreté et une présence extraordinaires.
(Texte paru en 1961)
Arthur Lamothe - L'Écran
John Sturges emprunta l'idée de ce film au (...) SEPT SAMOURAIS. Il en fit un "western" classique, sacrifiant le réalisme le plus élémentaire à l'imagerie sacrée du "cowboy". (...) Tous les stéréotypes ayant été assumés (...) dans le meilleur style.
(Texte paru en 1961)