La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
Née dans une toute petite ville ontarienne, Mary Harron grandit à Los Angeles puis en Angleterre, dans une famille – et des belles-familles successives – baignant dans le cinéma et la littérature.
Partageant son temps entre New York et Londres, la jeune femme participe au mouvement punk, devient critique de théâtre et de musique, puis écrit et réalise des documentaires pour la BBC.
C’est passé 40 ans que Mary Harron signe son premier long métrage, I Shot Andy Warhol, porté par une Lily Taylor très investie dans le rôle de Valerie Solanas qui, en 1968, vida son arme sur le célèbre peintre. Lothaire Bluteau y incarne un éditeur new-yorkais.
Suivront ensuite American Psycho, adaptation controversée du sulfureux roman de Bret Easton Ellis, des films sur Bettie Page, célèbre pin-up des années 50, et Anna Nicole Smith, ainsi que The Moth Diaries, tourné à Montréal.
Si Daliland n’est pas sans défauts, il témoigne du regard original que la réalisatrice porte sur la célébrité et les paradoxes parfois violents du rêve américain, en ligne droite avec ses oeuvres précédentes.
Le passé et le présent d’Amsterdam se répondent dans Occupied City, le documentaire fleuve de Steve McQueen qui a pris l’affiche le 3 mai. Mosaïque en 7 films de la Venise du Nord.
Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.
Dans Kanaval, en salle cette semaine, le Québécois Henri Pardo raconte à hauteur d’enfant le choc migratoire d’un gamin haïtien fuyant avec sa mère la dictature des Duvalier. Panorama d’un pays qu’on voit peu au cinéma.
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