Mediafilm dresse la liste des 6 longs métrages québécois les plus attendus de l’automne en salle.
Chaque automne apporte sa nouvelle fournée de longs métrages québécois à voir au grand écran. Rappelons-nous 2022 : Chien blanc, Falcon Lake, Tu te souviendras de moi, Viking, 23 décembre… Au total, pas moins de 20 longs métrages, tous genres confondus, avaient pris l’affiche durant les trois mois précédant les Fêtes.
Cette année, les distributeurs nous en promettent au moins autant. Pour le plaisir d’anticiper, Mediafilm a supposé que vous aviez hâte de voir les 6 suivants, énumérés dans l’ordre chronologique de leur sortie.
Les deux premiers longs métrages de l’épatante Sophie Dupuis (Chien de garde et Souterrain) avaient tapé dans l’oeil de Mediafilm et obtenu chacun la cote (3) - Très bon. Et pour cause : très différents par leur ton, ils révélaient le talent d’une fascinante peintre de milieux. Solo, incursion dans la faune montréalaise des personnificateurs féminins avec Théodore Pellerin en drag queen, marquera-t-il la continuité ou la rupture? Réponse le 15 septembre.
La manière de Monia Chokri s’affine, de film en film. Son nouveau né, inauguré au festival de Cannes en mai dernier, raconte l’histoire d’amour irrépressible et interdite entre une intellectuelle montréalaise (Magalie Lépine-Blondeau) et l’ouvrier des Laurentides (Pierre-Yves Cardinal) qu’elle et son mari ont embauché pour rénover leur chalet. La fiche de Mediafilm vous en apprend un peu plus. Mais pour avoir le coeur net, il vaut mieux aller le voir en salle, à compter du 22 septembre.
Denys Arcand aurait-il dit son dernier mot? La question se pose à la vue d’un titre pareil. Reprenant le fil d’une conversation sur la faillite de la pensée entamée dans Le déclin de l’empire américain, le réalisateur oscarisé pour Les invasions barbares signe une diatribe contre la rectitude politique et le phénomène du wokisme. Chose certaine, les anglos n’aimeront pas. Les francos? Ils sont attendus aux urnes dès le 5 octobre.
Quel titre étrange surmonte ce nouvel opus de Chloé Robichaud (Sarah préfère la course, Pays), attendu sur nos écrans le 20 octobre. Le sujet? La tension grandissante entre une cheffe d’orchestre en pleine ascension (Sophie Desmarais) et son agent de père, un homme contrôlant joué par le jamais décevant Sylvain Marcel. En avant la musique!
Plusieurs années de préparation ont précédé la sortie en salle le 24 novembre de cette adaptation par Charles-Olivier Michaud (Exil, Anna) du roman autobiographique de l’écrivaine et personnalité publique Kim Thuy. L’adaptation est signée par celui-là même qui avait écrit le scénario de Polytechnique, Jacques Davidts.
Une fois c’t’un gars… qui pour éponger ses lourdes dettes, s’est réfugié dans le Bronx en novembre pour y vendre des sapins de Noël. Chouette idée, mais il nous semble qu’on va déballer ce cadeau un peu tard dans la saison (22 décembre). Le très sympathique Étienne Galloy (Prank, Avant qu’on explose) campe le personnage principal, sous la direction de Stéphane Moukarzel, dont c’est le premier long métrage après plusieurs courts (Nous avions, Black Friday, etc.)
