En marge de la première mondiale de Simple comme Sylvain, le 3e long métrage de Monia Chokri, Mediafilm a rencontré la cinéaste au cours d'une table ronde organisée sur la Croisette.
Oui c’est vrai, en vieillissant, on s’adoucit, on s’attendrit comme un bon steak (rires)...
J’avais envie de raconter une histoire d’amours contrariées. En joignant mes deux obsessions: l’impossibilité de l’amour et la lutte entre les classes. Mes parents étaient très militants, c’est dans mon ADN. J’avais aussi le goût de me mettre en danger, de me critiquer. Oui, on peut avoir un discours de gauche, pour l’écologie, l’immigration, l’égalité, mais, dans notre vie, est-ce qu’on le met en pratique. Est-ce qu’on peut avoir vraiment un dialogue avec quelqu’un qui est très différent de nous?
Oui et non. J’avais déjà travaillé avec Émile Sornin. Je connais son style, un peu vintage, nostalgique, et ça convenait pour le film. En fait, mon influence, c’était surtout Robert Altman, les longues focales, les zooms, les mouvements de caméra. Je pensais aussi à Love Story, un film d’amour absolument pas cynique, qui appartient à une autre époque.
Image : Photocall © Amandine Goetz / FDC
Le passé et le présent d’Amsterdam se répondent dans Occupied City, le documentaire fleuve de Steve McQueen qui a pris l’affiche le 3 mai. Mosaïque en 7 films de la Venise du Nord.
Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.
Dans Kanaval, en salle cette semaine, le Québécois Henri Pardo raconte à hauteur d’enfant le choc migratoire d’un gamin haïtien fuyant avec sa mère la dictature des Duvalier. Panorama d’un pays qu’on voit peu au cinéma.
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