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2023-08-15 Alexandre Duguay

5 questions à Hélène Florent

À l’occasion de la sortie en salle d’Une femme respectable, Mediafilm a rencontré son actrice principale, Hélène Florent.

Dans Une femme respectable de Bernard Émond, Hélène Florent interprète Rose Lemay. Librement inspiré d’une nouvelle de Luigi Pirandello, le film nous transporte dans le Trois-Rivières des années 1930. Femme fortunée, aigrie par le départ de son mari onze ans auparavant, Rose accepte de l’accueillir à nouveau, lorsque décède la concubine avec qui il avait refait sa vie et eu trois filles.

Conversation avec l’actrice récipiendaire de 2 prix Iris l’an dernier (Les oiseaux ivres et Maria Chapdelaine).

Comment avez-vous obtenu le rôle?

C’était par audition. Je ne sais pas combien de comédiennes ont été appelées, mais ces dernières années, juste d’être contactée pour une audition, c’est déjà formidable. Ce qui a été agréable [dans ce processus], c’est qu’on eu accès au scénario complet. Et comme j’avais quelques jours devant moi pour me préparer, je me suis procurée la nouvelle de Pirandello pour nourrir le plus possible mon interprétation.

Comment avez-vous abordé votre personnage?

À la première lecture du scénario, je me projetais déjà dans le personnage. J’ai été interpellée par ses contradictions, sa force, ses faiblesses, sa dualité... J’ai travaillé les scènes d’audition en jouant sa lutte intérieure, et faire en sorte que ses motivations restent ambiguës.

Ensuite, on a eu le luxe d’avoir des répétitions, où j’ai pu travailler beaucoup le sous-texte et noter tout ce que Rose pouvait se dire intérieurement. D’ailleurs, quand j’ai revu le film, je me souvenais des petites choses qui m’appartiennent et que je me suis dites, au moment de tourner les scènes contemplatives.

Le film se déroule, en grande partie, dans la maison habitée par Rose. Comment considérez-vous ce décor?

La maison, c’est vraiment un personnage en soi. Bernard Émond disait que ce lieu austère, lourd d’un passé de famille, enferme Rose. On sent qu’elle est figée dans cet espace qui ne reflète pas ses choix.

Parlez-nous de votre expérience de tournage avec Bernard Émond.

C’était un rêve. J’ai aimé la manière dont s’est déroulée notre rencontre. C'est-à-dire que je ne me suis jamais sentie contrainte, même si le jeu, habité par le silence, était très dépouillé et nuancé. Et puis j’étais toujours en accord avec ses demandes. Sa direction d’acteurs est vraiment exceptionnelle.

Et puis celle, avec votre partenaire de jeu, Martin Dubreuil, dans le rôle du mari.

J’ai tellement aimé travailler avec Martin. On s’était tous les deux préparés avec la même rigueur et la même passion pour nos personnages. Il y avait beaucoup d’ouverture entre nous et on a eu une réelle complicité. Je l’aimais bien, notre couple un peu disparate…

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