En cette saison de marathons d’Halloween, voici 5 des meilleurs films d’horreur évalués par Mediafilm cette année… frissons garantis!
En 1973, une biologiste isolée sur une île vit des expériences étranges qui semblent liées au passé tragique des lieux. Unique proposition du genre à s'élever au-dessus de la mêlée en détenant la cote (3) - Très bon, ce drame d’horreur aux accents folkloriques transporte quiconque s’y aventure, à la frontière d’un cauchemar aussi insolite que déstabilisant.
D’abord connus comme youtubeurs, les jumeaux australiens Danny et Michael Philippou ont fait sensation chez les fanas de films d’épouvante avec ce tout premier long métrage. Et pour cause! Il souffle un vent de fraîcheur sur ce tour de manège haletant, criblé de temps forts, où s’entremêlent possession et revenants.
Dans la lignée de l'œuvre de son paternel David Cronenberg, Infinity Pool de Brandon Cronenberg entraîne le spectateur dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Ponctué de séquences éprouvantes, voire dérangeantes, cette expérience déroutante s’adresse à un public plus aventureux en matière de sensations fortes.
Cette variation à mi-chemin entre Child’s Play et Deadly Friend possède tous les ingrédients dignes d’une série b. Or, ce film produit et coécrit par James Wan (Saw, Insidious, The Conjuring) parvient à surprendre grâce à la réalisation assumée de Gerard Johnstone (Housebound), ainsi qu’à Amie Donald, une jeune danseuse qui confère à la poupée mortelle sa gestuelle contorsionnée.
Qui aurait cru que la populaire franchise imaginée par Wes Craven et Kevin Williamson tiendrait toujours la route, 27 ans plus tard? C’est ce que soutient notre collègue Georges Privet au sujet de ce sixième volet, tourné à Montréal, qu’il considère comme étant « plus inventif, terrifiant et autoréférentiel que jamais ».
Au côté d’Emily Blunt dans The Fall Guy, à l’affiche ce vendredi 3 mai, Ryan Gosling s’offre un rôle taillé sur mesure, celui d’une doublure de film d’action. Regard dans le rétro sur la filmo d’un gars polyvalent et désinvolte.
Dans Kanaval, en salle cette semaine, le Québécois Henri Pardo raconte à hauteur d’enfant le choc migratoire d’un gamin haïtien fuyant avec sa mère la dictature des Duvalier. Panorama d’un pays qu’on voit peu au cinéma.
Laurent Cantet nous a quittés le 25 avril. Le cinéaste français venait de célébrer ses 63 ans. Bref retour sur une carrière marquée par l’empathie et les préoccupations sociales.
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