É.-U. 2024. Film d'animation de Josh Cooley . Au cours d'une quête visant à garantir le flot d'énergie de leur planète, deux droïdes passent de frères d’armes à ennemis jurés. Volet supérieur d’une série généralement pauvre. Scénario soigné et cohérent. Animation exceptionnellement vive. Distribution vocale relevée. (sortie en salle: 20 septembre 2024)
Au cours d'une quête visant à garantir le flot d'énergie de leur planète, deux droïdes passent de frères d’armes à ennemis jurés. Volet supérieur d’une série généralement pauvre. Scénario soigné et cohérent. Animation exceptionnellement vive. Distribution vocale relevée. (sortie en salle: 20 septembre 2024)
Retournant aux origines de la célèbre saga (THE TRANSFORMERS : THE MOVIE, 1986), cet antépisode signé Josh Cooley (TOY STORY 4) se distingue avantageusement au sein d’une série généralement pauvre. Plus proche des productions de Pixar que les films réalisés par Michael Bay, TRANSFORMERS ONE redonne un peu de tonus à une série moribonde, en creusant les origines de la rivalité entre ses célèbres protagonistes. Si le scénario ne réinvente pas la roue, il a le mérite d’être compréhensible et cohérent (déjà un net progrès par rapport aux films de Bay), et d'insuffler un peu d’humour et d’émotion. L’animation exceptionnellement vive et fluide multiplie les morceaux de bravoure (dont une course mémorable sur une piste serpentine qui se transforme à vue d’oeil), tandis que le prestigieux casting vocal anglo-saxon (porté par les voix distinctives de Chris Hemsworth, Steve Buscemi, Jon Hamm et Scarlet Johansson) s’avère plus qu’approprié. Ces qualités ne suffiront peut-être pas à séduire les non-initiés, mais devraient amplement satisfaire les fans de la série.
Texte : Georges Privet