Go to main content
4

Ne dis rien (Speak No Evil)

G.-B. 2024. Thriller de James Watkins avec James McAvoy, Mackenzie Davis, Scoot McNairy. En visite chez des amis rencontrés en vacances, un couple en crise et leur enfant subissent une série d'expériences qui les amènent à douter de la bienveillance de leurs hôtes. Remake assez fidèle d'un film danois. Quelques excès assumés et développements prévisibles. Réalisation assurée. Tension allant crescendo. J. McAvoy jouissif en hôte pervers. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

13 ans + (violence)
4

Ne dis rien (Speak No Evil)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 2024. Thriller de James Watkins avec James McAvoy, Mackenzie Davis, Scoot McNairy.

En visite chez des amis rencontrés en vacances, un couple en crise et leur enfant subissent une série d'expériences qui les amènent à douter de la bienveillance de leurs hôtes. Remake assez fidèle d'un film danois. Quelques excès assumés et développements prévisibles. Réalisation assurée. Tension allant crescendo. J. McAvoy jouissif en hôte pervers. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
James Watkins
D'après l'oeuvre de Christian Tafdrup
D'après l'oeuvre de Mads Tafdrup
Photographie :
Montage :
À la faveur de vacances en Italie avec leur fille de onze ans, l'Américain Ben Dalton tente de combler le fossé qui s'est creusé entre lui et son épouse Louise. Ses intentions sont parasitées par la présence dans leur hôtel de Paddy et Ciara, un couple anglais décomplexé et accaparant, dont le fils est atteint d'une condition médicale rare qui l'empêche de parler. Peu à peu cependant, une certaine complicité s'établit entre les deux familles. De sorte que, peu après leur retour à Londres, où ils se sont récemment établis, les Dalton reçoivent un mot de Paddy et Ciara les invitant à passer une fin de semaine chez eux à la campagne. Bien que connaissant à peine ces amis de vacances, la petite famille américaine accepte l'invitation. Mal lui en prît!

L’AVIS DE MEDIAFILM

La tension va crescendo dans ce remake assez fidèle du film danois éponyme qui avait fait sensation à Sundance en 2022. À l'instar de son modèle, ce SPEAK NO EVIL produit par le studio Blumhouse se décline comme un thriller psychologique tordu - parfois prévisible dans ses développements - sur les méfaits de la politesse excessive, le poison de l'infidélité dans le couple, l'éducation parentale mal comprise, les sacrifices matrimoniaux et la virilité masculine menacée. Au dénouement toutefois, Watkins s'éloigne sensiblement du film original, pour s'aligner sur une certaine tradition d'optimisme propre au cinéma hollywoodien. Tout au long de ce dernier acte, aux allures étonnantes de STRAW DOGS inversé, le réalisateur anglais James Watkins (EDEN LAKE, THE WOMAN IN BLACK) assume pleinement ses excès, servant un mélange assez savoureux de grand-guignol et d'humour noir. Dominant avec autorité une distribution solide, James McAvoy (SPLIT, TRANCE) surjoue l'hôte pervers de manière jouissive.

Texte : Louis-Paul Rioux

Abonnez-vous à notre infolettre !

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3