É.-U. 2024. Documentaire de Nanette Burstein . Des entrevues inédites, enregistrées dans les années 1960, apportent une nouvelle perspective sur la vie et la carrière de l'actrice Elizabeth Taylor (1932-2011). Portrait sommaire, mais éclairant. Parti pris abandonné en cours de route. Ensemble bien fait, mais guère novateur.
Des entrevues inédites, enregistrées dans les années 1960, apportent une nouvelle perspective sur la vie et la carrière de l'actrice Elizabeth Taylor (1932-2011). Portrait sommaire, mais éclairant. Parti pris abandonné en cours de route. Ensemble bien fait, mais guère novateur.
La proposition était audacieuse: brosser le portrait d'Elizabeth Taylor (1932-2011) à un moment donné de sa vie. Arrêter le curseur en 1964 et examiner qui elle était, comment elle se percevait, à ce moment précis de sa carrière. Bref, rafraîchir une perspective en la débarrassant de l'encombrant chemin jusqu'au tombeau. Nanette Burstein, malheureusement, ne s'y est pas tenu. ELIZABETH TAYLOR: THE LOST TAPES empoigne et relâche son fil d'Ariane (ces fameuses bandes retrouvées) par intermittence, obéissant à une logique de biopic guère novatrice. Cela dit, son documentaire, bien fait malgré tout, possède une immense vertu: celle de permettre à un nouveau public de faire connaissance avec cette idole controversée, à travers ses films (les extraits sont nombreux) et ses amours (innombrables). On retiendra surtout de ce portrait sommaire, et donc partiel, la franchise avec laquelle Burstein met en lumière les amitiés de Taylor avec Montgomery Clift, Rock Hudson et Roddy McDowall, figures masculines les plus durables de sa vie.
Texte : Martin Bilodeau