L’AVIS DE MEDIAFILM

Hormis les panoramas bucoliques des plaines de la Saskatchewan, où il a été tourné, DIE ALONE n’a pas grand-chose d'original à offrir au regard. Campé dans un univers post-apocalyptique rappelant le bien meilleur TURBO KID, le scénario, par sa prémisse prometteuse, ouvre grand la porte à une réflexion sur des enjeux environnementaux pertinents. Mais rapidement, le récit perd son âme et sa force en tentant d'amalgamer les codes du drame d’horreur, du film de zombies et de la science-fiction à une romance prévisible et trop tardivement développée. D’où la nette impression de fouillis qui se dégage de cette série B concoctée par le Canadien Lowell Dean (13 EERIE, WOLFCOP). Ponctuée d’effets de style ostentatoires et nimbée d'une trame sonore assourdissante, sa réalisation manque de subtilité. Néanmoins, dans la peau d’une survivaliste cachant bien ses secrets, Carrie-Ann Moss (la franchise MATRIX) maîtrise sa partition.

Texte : Charles-Henri Ramond