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Cohabiter

Can. 2024. Documentaire de Halima Elkhatabi . À Montréal, les témoignages d’une cinquantaine de jeunes individus qui, pour des raisons économiques, ont opté pour la colocation. Portraits croisés empathiques. Récit plutôt monotone. Compositions picturales réfléchies. Témoignages révélateurs. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

Général
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Cohabiter (Cohabiter)

Général Général

Can. 2024. Documentaire de Halima Elkhatabi .

À Montréal, les témoignages d’une cinquantaine de jeunes individus qui, pour des raisons économiques, ont opté pour la colocation. Portraits croisés empathiques. Récit plutôt monotone. Compositions picturales réfléchies. Témoignages révélateurs. (sortie en salle: 13 septembre 2024)

Genre :
Année :
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Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
ONF
Producteurs :
Comme dans d'autres grandes villes nord-américaines, Montréal est sous tension en raison de l’augmentation du prix des loyers et de la pénurie de logements. Dans ce contexte, de nombreux montréalais se tournent vers la colocation. La réalisatrice a filmé les rencontres d'une cinquantaine de personnes en recherche de logement avec celles désireuses de partager l'appartement qu'elles occupent déjà. Ces conversations à bâtons rompus fournissent à chacun l’occasion de dévoiler ses motivations pratiques, mais aussi les détails intimes de sa personnalité. Relations amoureuses, troubles anxieux, communication neuro-inclusive et hygiène font partie des sujets abordés durant ces rencontres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

COHABITER se décline en une suite de portraits de trentenaires allumés et sensibles, dont les témoignages sont parfois surprenants. La posture de la cinéaste Halima Elkahtabi (coréalisatrice du documentaire À ST-HENRI, LE 26 AOÛT) se veut avant tout humaniste, contemplative, non-interventionniste. Ainsi, au fil des entretiens, le spectateur est appelé à bâtir son propre récit. Longs plans fixes aux compositions réfléchies, respirations musicales entre les scènes parlées : la forme est maîtrisée, mais répétitive, voire monotone. Par ailleurs, le film aurait gagné en force s'il y avait présenté davantage de diversité dans les profils socio-démographiques des participant.e.s. Le film brosse néanmoins le portrait vivant d’une jeunesse sans fard qui, par le biais de la colocation, aspire avant tout à construire des liens d’amitié durables avec ceux et celles qui partageront leur espace de vie.

Texte : Charles-Henri Ramond

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