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L'Empire de la lumière (Empire of Light)

Vendredi 26 Avril à 05:05 | Super ÉcranMercredi 01 Mai à 12:50 | Super Écran 2Lundi 29 Avril à 16:10 | Super Écran 2Lundi 29 Avril à 07:00 | Super Écran 2Vendredi 26 Avril à 11:40 | Super Écran 3

É.-U. 2022. Drame de Sam Mendes avec Olivia Colman, Michael Ward, Colin Firth. Au début des années 1980, sur la côte anglaise, une gérante de cinéma, solitaire et bipolaire, tombe amoureuse d'un jeune employé afro-descendant. Évocation d'époque fignolée, plombée par un message social peu subtil. Émotion peinant à sourdre. Hommage au cinéma sincère mais peu inspiré. Portrait de femme senti, porté par une O. Colman très investie. (sortie en salle: 9 décembre 2022)

Général
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L'Empire de la lumière (Empire of Light)

Général Général

É.-U. 2022. Drame de Sam Mendes avec Olivia Colman, Michael Ward, Colin Firth.

Au début des années 1980, sur la côte anglaise, une gérante de cinéma, solitaire et bipolaire, tombe amoureuse d'un jeune employé afro-descendant. Évocation d'époque fignolée, plombée par un message social peu subtil. Émotion peinant à sourdre. Hommage au cinéma sincère mais peu inspiré. Portrait de femme senti, porté par une O. Colman très investie. (sortie en salle: 9 décembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Distributeur :
Fox Searchlight
Côte anglaise, début des années 1980. Gérante du cinéma Empire, un ancien palace qui a connu de meilleurs jours, Hilary mène une existence solitaire et sans amour. Bipolaire, la quadragénaire est en outre l'amante passive de son patron, qui ne peut obtenir de sexe auprès de son épouse distante. L'horizon morose d'Hilary s'éclaircit le jour de l'arrivée à l'Empire d'un nouvel employé, Stephen. Au contact de ce jeune et ambitieux afro-descendant, qui partage son amour des oiseaux et son goût pour les belles créations architecturales, la gérante retrouve son ardeur au travail. Et, malgré la différence d'âge, tombe amoureuse de Stephen, qui partage ses sentiments pour elle. Mais Hilary se fait conseiller par ses collègues de se montrer discrète dans sa relation avec lui, alors que se multiplient à travers le pays les violentes manifestations de militants de l'extrême-droite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur des acclamés AMERICAN BEAUTY, ROAD TO PERDITION, SKYFALL et 1917 fait malheureusement son premier faux pas artistique avec EMPIRE OF LIGHT. Visuellement fignolée (comment faire autrement avec le virtuose Roger Deakins à la direction photo?), son évocation d'époque est plombée par un message féministe et antiraciste peu subtil et très insistant. Véhiculé par un placide Toby Jones (INFAMOUS), dans le rôle d'un projectionniste qui aime transmettre son savoir et sa cinéphilie, l'hommage au septième art se révèle sincère mais pas très inspiré. On est loin de la magie de CINÉMA PARADISO. Mais plus grave encore, l'émotion véritable peine à sourdre, en raison de l'artificialité de plusieurs situations et de la manière dont elles s'enchaînent, au fil d'un scénario intégralement signé par Mendes, une première pour lui. C'est dommage, car au coeur du film, on trouve un portrait de femme senti, porté par une très investie Olivia Colman (THE FAVOURITE, THE SON).

Texte : Louis-Paul Rioux

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