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Argentina, 1985

Arg. 2022. Drame politique de Santiago Mitre avec Ricardo Darin, Peter Lanzani, Santiago Mitre. Alors que l’Argentine renoue avec la démocratie après 7 années de dictature, un avocat dirige un groupe de jeunes juristes chargés de punir les anciens dirigeants. Drame politique captivant. Histoire vraie dramatisée avec chaleur et humour. Mise en scène discrètement efficace. Jeu exceptionnel de R. Darin.

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Argentina, 1985 (Argentina, 1985)

Arg. 2022. Drame politique de Santiago Mitre avec Ricardo Darin, Peter Lanzani, Santiago Mitre.

Alors que l’Argentine renoue avec la démocratie après 7 années de dictature, un avocat dirige un groupe de jeunes juristes chargés de punir les anciens dirigeants. Drame politique captivant. Histoire vraie dramatisée avec chaleur et humour. Mise en scène discrètement efficace. Jeu exceptionnel de R. Darin.

Genre :
Année :
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Réalisation :
Scénario :
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Musique :
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Distributeur :
Amazon Studios
Après sept années passées sous le joug d’une junte militaire responsable de la disparition de quelque trente mille personnes, l’Argentine s'efforce tant bien que mal de renouer avec la démocratie et un État de droit digne de ce nom. À cette fin, l’avocat Julio Strassera est chargé de mener les poursuites contre les neuf colonels responsables des pires crimes perpétrés durant ce qu’on a appelé la "sale guerre". Mais la tâche est herculéenne, puisque le procès doit s’étendre sur plus de cinq mois et voir défiler 833 témoins. Avec l’aide d’un jeune assistant, Luis Moreno Ocampo, Strassera forme et dirige une équipe de juristes sans réelle expérience dans ce genre d’affaires. Ce sont aussi les seuls à ne pas être affiliés à une dictature qui n’attend qu’un faux pas pour reprendre le pouvoir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À partir d’une histoire vraie habilement dramatisée, Santiago Mitre (EL PRESIDENTE) explore une page d’histoire bouleversante, qui rappelle, dans le fond comme dans la forme, le cinéma politique de Costa-Gavras, de Z à MISSING. Si le film ne réinvente pas le genre, il s’inscrit fièrement dans sa grande tradition, se distinguant par des pointes d’émotion et d’humour imprévues, et par l’efficacité discrète d’une réalisation qui mêle énergiquement images documentaires et plans de fiction. La mise en scène implacable de la plaidoirie finale est un morceau de bravoure, digne à la fois de Frank Capra et Aaron Sorkin. Mais l’arme secrète du film, c’est sa vedette : Ricardo Darin. Au sommet d’une distribution sans faille, l'incontournable comédien argentin (XXY, DANS SES YEUX, LES Z-HÉROS) brille dans le rôle d’un homme "ordinaire", de ceux dont on dit qu’ils ne font pas l’Histoire. Son combat pour la justice dans une démocratie fragile montre que ce sont parfois ceux qui ne font pas l’Histoire qui finissent par la marquer le plus.

Texte : Georges Privet

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