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Ennio (Ennio: The Maestro)

It. 2021. Documentaire de Giuseppe Tornatore . Les 70 ans de carrière du compositeur Ennio Morricone, grand maître de la musique de films, disparu en 2020 à l’âge de 91 ans. Documentaire-fleuve captivant, cernant bien la personnalité du maestro italien. Archives abondantes et adroitement agencées. Anecdotes savoureuses. Mise en scène répétitive. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 9 décembre 2022)

Général
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Ennio (Ennio: The Maestro)

Général Général

It. 2021. Documentaire de Giuseppe Tornatore .

Les 70 ans de carrière du compositeur Ennio Morricone, grand maître de la musique de films, disparu en 2020 à l’âge de 91 ans. Documentaire-fleuve captivant, cernant bien la personnalité du maestro italien. Archives abondantes et adroitement agencées. Anecdotes savoureuses. Mise en scène répétitive. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 9 décembre 2022)

Né d'un père trompettiste et d'une mère ouvrière, Ennio Morricone s’est très tôt passionné pour la médecine. Mais à huit ans, son autoritaire paternel le fait entrer au Conservatoire Santa Cecilia de Rome, sous la tutelle du réputé Goffredo Petrassi. Lorsqu’il en sort dix ans plus tard, Ennio trouve des petits contrats pour la radio, le théâtre et la télévision avant de devenir l’arrangeur principal de la maison de disques RCA. Ses compositions pour Paul Anka et Gianni Morandi obtiennent un tel succès qu’elles sauvent l’entreprise de la faillite. En plus de faire sortir leur compositeur de l’ombre. C’est pourtant sous le pseudonyme de Dan Salvio que Morricone aborde le cinéma. Après avoir signé les musiques de plusieurs westerns spaghetti, il entame en 1964 une longue et fructueuse collaboration avec Sergio Leone, qu’il avait connu sur les bancs de l’école. Sa carrière est lancée.

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Il fallait bien un film de plus de 2h30 pour passer en revue l’oeuvre d’Ennio Morricone, auteur de plus de 500 compositions originales au cours de ses 70 ans de carrière. Pour orchestrer ce concert de témoignages éclairants et élogieux, nul autre que Giuseppe Tornatore (CINÉMA PARADISO), qui a fait appel au maestro italien pour la quasi-totalité de ses films. En résulte un panégyrique captivant, nourri de nombreuses anecdotes savoureuses, qui met bien en évidence la personnalité complexe de son sujet (il a longtemps considéré la musique de film comme une humiliation). Le cinéaste parvient en outre à compenser l’aspect répétitif de sa mise en scène par l’agencement expert d’une pléthore d’images d’archives et d’extraits de concerts. De manière à faire ressortir le génie créatif du compositeur, influencé autant par le classicisme hérité de ses études que par les airs populaires et les arrangements expérimentaux. Un bémol toutefois, celui de ne pas avoir le point de vue des enfants et surtout, de la femme du maître, présente à ses côtés depuis 1956 et qu’il a souvent qualifiée de source d’inspiration marquante.

Texte : Charles-Henri Ramond

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