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Le Cas Richard Jewell (Richard Jewell)

É.-U. 2019. Drame de Clint Eastwood avec Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bates. Aux Jeux Olympiques d'Atlanta, un gardien de sécurité, salué comme un héros pour avoir découvert un engin explosif, est ensuite traité comme un suspect par le FBI et les médias. Dénonciation rageuse des abus des médias, inspirée d'une histoire vraie. Scénario formaté. Réalisation sobre et efficace. Interprètes justes et émouvants. (sortie en salle: 13 décembre 2019)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Cas Richard Jewell (Richard Jewell)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2019. Drame de Clint Eastwood avec Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bates.

Aux Jeux Olympiques d'Atlanta, un gardien de sécurité, salué comme un héros pour avoir découvert un engin explosif, est ensuite traité comme un suspect par le FBI et les médias. Dénonciation rageuse des abus des médias, inspirée d'une histoire vraie. Scénario formaté. Réalisation sobre et efficace. Interprètes justes et émouvants. (sortie en salle: 13 décembre 2019)

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Atlanta, 27 juillet 1996. Alors que les Jeux Olympiques vont bon train, le gardien de sécurité Richard Jewell découvre dans un stade un objet suspect. D'urgence, il fait évacuer une zone bondée de spectateurs. Lorsque l'engin explose, les dommages sont circonscrits à deux morts et une centaine de blessés. D'abord acclamé comme un héros, Jewell apprend par les médias qu'il est en fait soupçonné par le FBI d'avoir lui-même posé la bombe. Du jour au lendemain, sa vie se transforme en un véritable enfer, alors qu'il doit, avec l'aide de sa mère et d'un avocat rebelle, affronter les forces conjuguées des médias et du FBI, tous deux convaincus de sa culpabilité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À 89 ans, l'ex-Dirty Harry poursuit avec une rare énergie une oeuvre d'une impressionnante cohérence. De fait, ce classique et solide 40e opus s'inscrit dans le prolongement de ses récentes fables sur une Amérique en mal de héros, inspirés d'histoires vraies (AMERICAN SNIPER, SULLY, THE 15:17 TO PARIS, THE MULE). Cette fois, Clint Eastwood dénonce avec rage les abus des médias, un sujet qui résonne particulièrement à l'ère des "fake news". Or, cet anti-ALL THE PRESIDENT'S MEN prend parfois des airs de téléfilm sentencieux et formaté. En revanche, la réalisation sobre et efficace tient en haleine, malgré quelques baisses de tension dans le dernier droit. La distribution, relevée et toujours juste, parvient à humaniser des personnages qui frôlent parfois la caricature, et à générer plusieurs scènes émouvantes, qui transcendent les limites idéologiques de l'ensemble.

Texte : Georges Privet

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