All. 2016. Comédie dramatique de Maren Ade avec Sandra Hüller, Peter Simonischek, Michael Wittenborn. Afin de rebâtir les ponts avec sa fille, cadre dans une société basée à Bucarest, un retraité allemand lui fait une visite surprise en empruntant une fausse identité. Proposition de cinéma libre. Réflexion intelligente sur les moeurs du monde contemporain. Mise en scène élégante et transparente. Interprètes principaux impeccables. (sortie en salle: 17 février 2017)
Afin de rebâtir les ponts avec sa fille, cadre dans une société basée à Bucarest, un retraité allemand lui fait une visite surprise en empruntant une fausse identité. Proposition de cinéma libre. Réflexion intelligente sur les moeurs du monde contemporain. Mise en scène élégante et transparente. Interprètes principaux impeccables. (sortie en salle: 17 février 2017)
Maren Ade a déjà deux longs métrages au compteur, mais il semble évident que son troisième, TONI ERDMANN, annonce sa véritable naissance à l'international. Avec cet opus que n'aurait pas renié Mike Leigh, la cinéaste allemande brosse le portrait d'une relation père-fille autrefois féconde, rendue stérile par l'âge, la distance et les écarts de valeurs. Sur papier, on pourrait croire à un de ces téléfilms édifiants et rose bonbon que l'Allemagne produit à la pelle. Mais dès les premières images, on reçoit en plein visage la charge d'une proposition de cinéma libre, élégante dans sa transparence absolue. Aussi, l'articulation d'une vraie réflexion sur les moeurs du monde contemporain, et plus intimement celui, sans frontière visible, de la Communauté Européenne. Le tout, à travers un pas de deux simplissime en apparence, vertigineux en vérité, secoué ici et là par un humour irrésistible. Pas un flottement, pas un temps mort ne vient compromettre ce récit en crescendo, qui se déballe sur près de trois heures. Tout un exploit. Les performances habitées de Sandra Hüller et Peter Simonischek, qui forment un superbe tandem dépareillé, y sont pour beaucoup. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, compétition)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Jason Plante, Gatineau
Toni Erdmann, c'est une grande histoire d'amour entre un père et sa fille; ce qu'a fait Winfredd est très touchant. Chapeau. Le cast est excellent, dominé par une Sandra Hueller, une découverte. J'ai lu votre critique, mais malheureusement, c'est le premier film de Maren Ade que j'avais regardé en 2016 à sa sortie. Pour ce qui est des films allemands rose-bonbons, je n'ai jamais tombé sur ce genre de film, et à l'International, après bien sur la France et les USA et le Québec, l'Allemagne et l'Iran sont toujours une curiosité, tellement ces 2 pays ont des réalisateurs TRÈS expressifs...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Je parle bien sur des Iraniens Farhadi, Satrapi et Panahi par exemples. Le reste va aux poubelles... car l'Iran nous condamne (gais et Femmes)...
J'attribue à ce film la Cote