G.-B. 2015. Science-fiction de Alex Garland avec Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, Alicia Vikander. Concepteur d'une androïde dotée d'une intelligence artificielle, le pdg d'une compagnie de technologie confie à un employé le mandat de déterminer si celle-ci possède une conscience. Thème connu traité avec panache et intelligence. Humour distancié. Quelques développements conventionnels dans le dernier tiers. Réalisation soignée et nerveuse. Interprétation relevée. (sortie en salle: 8 mai 2015)
Concepteur d'une androïde dotée d'une intelligence artificielle, le pdg d'une compagnie de technologie confie à un employé le mandat de déterminer si celle-ci possède une conscience. Thème connu traité avec panache et intelligence. Humour distancié. Quelques développements conventionnels dans le dernier tiers. Réalisation soignée et nerveuse. Interprétation relevée. (sortie en salle: 8 mai 2015)
Romancier ("The Beach") et scénariste (28 DAYS LATER, SUNSHINE, NEVER LET ME GO, DREDD), Alex Garland fait des débuts probants à la réalisation avec ce thriller de science-fiction intelligent et inventif. Bien qu'il reprenne le motif central de BLADE RUNNER, AI, HER et CHAPPIE - une machine peut-elle avoir une âme? -, l'auteur se le réapproprie avec panache, tout en injectant un humour distancié bienvenu aux nombreuses conversations à teneur scientifique. Abstraction faite de certains développements plus conventionnels, qui surviennent dans le dernier tiers, le film tient en haleine, grâce à une mise en scène nerveuse et une utilisation efficace de la musique. Oscar Isaac (A MOST VIOLENT YEAR) s'impose avec force dans le rôle de l'intimidant et excentrique démiurge, et Domhnall Gleeson (UNBROKEN) possède l'intensité requise dans celui de l'innocent employé. Face à eux, Alicia Vikander (A ROYAL AFFAIR) compose avec un mélange subtil de douceur humaine et de gestes "robotisés" une créature hybride visuellement fascinante, qui rappelle à certains égards celle campée par Scarlett Johansson dans UNDER THE SKIN.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Anticipation éthique fascinante de l’intelligence artificielle. Huit clos angoissant. Tension soutenue. Effets visuels parfaits. Très bons interprètes.
J'attribue à ce film la Cote
Par : daniel marquis, bromont
Sans aucun doute l'un des meilleurs films de science-fiction des 5 dernières années.
J'attribue à ce film la Cote
François Lévesque - Le Devoir
Fortement influencé par BLADE RUNNER et I.A. : INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, EX MACHINA n’en est pas moins sa propre bête, ou plutôt sa propre machine. À maints égards, le récit s’apparente à une méta-partie d’échecs où, d’une part, les joueurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et où, d’autre part, ceux-ci s’avèrent parfois n’être que des pions.
Stephen Dalton - Hollywood Reporter
Garland brings little fresh to this familiar man vs. machine theme, aside from explicitly sympathizing with the robots over the humans. (...) [The] screenplay is linear and low on tension, with too few of the dramatic swerves and shock twists that many sci-fi fans will be expecting.
Élie Castiel - Séquences
EX MACHINA demeure un exercise esthétisant qui, malgré sa rigueur, son caractère verbal omniprésent et sa distanciation, propose quelques moments d’étrange humour, notamment dus à la solide interprétation d’Oscar Isaac.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
EX MACHINA n'est pas exempt de défauts (...) [mais] tient en haleine, au début par simple curiosité, ensuite parce que le propos est intelligent et dépasse les questionnements habituels de «Qu’est-ce qui définit un être humain?» qui finissent presque toujours en queue de poisson.
Sonia Sarfati - La Presse
L'intrigue, habilement tissée, et les échanges, finement écrits, ouvrent la porte à la réflexion alors que le huis clos, lui, se fait étouffant. Le tout porté aux spectateurs par un formidable trio.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
La finale est peu conventionnelle et le film est intriguant toute le long.
J'attribue à ce film la Cote