Indo. 2014. Drame policier de Gareth Evans avec Iko Uwais, Arifin Putra, Tio Pakusodewo. Sa vie et celle de sa famille étant en danger, un jeune flic de Jakarta est contraint d'infiltrer une organisation criminelle autour de laquelle gravite un policier corrompu. Suite ambitieuse du film "The Raid - Redemption". Récit touffu, parfois confus, prétexte à de multiples combats d'arts martiaux archiviolents. Réalisation brillante et survitaminée. Jeu convaincu mais manquant de relief. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Sa vie et celle de sa famille étant en danger, un jeune flic de Jakarta est contraint d'infiltrer une organisation criminelle autour de laquelle gravite un policier corrompu. Suite ambitieuse du film "The Raid - Redemption". Récit touffu, parfois confus, prétexte à de multiples combats d'arts martiaux archiviolents. Réalisation brillante et survitaminée. Jeu convaincu mais manquant de relief. (sortie en salle: 11 avril 2014)
Porté par le succès de THE RAID - REDEMPTION, le Gallois Gareth Evans revient avec une suite beaucoup plus ambitieuse et touffue, sorte de GODFATHER à la sauce asiatique truffé de combats d'arts martiaux spectaculaires et archiviolents. Si dans le premier film, l'action était confinée à l'immeuble insalubre, cette fois, Evans, fort d'un budget plus confortable, multiplie les lieux où se déroulent les affrontements musclés et survitaminés: cour de prison, club de nuit chic, bureaux somptueux, wagons de métro bondés, cuisine de restaurant aseptisée, et même l'habitacle étroit d'une voiture au cours d'une poursuite endiablée sur l'autoroute. L'auteur se fait tout aussi créatif dans la conception des nouveaux tueurs, dont une assassin borgne qui manie dangereusement le marteau et son collègue qui ne jure que par son bâton et sa balle de baseball pour trucider ses adversaires. Bref, un divertissement peu profond, parfois redondant et confus, mais filmé de main de maître, qui réjouira à coup sûr les amateurs du genre. Souvent brillante, parfois lyrique, la mise en scène a cependant tendance à écraser les comédiens, dont le jeu, bien que convaincu, manque de relief.
Texte : Louis-Paul Rioux
Pascal Grenier - Séquences
Plus lent dans son rythme et son exécution que le premier volet, THE RAID 2 surpasse ce dernier dans sa présentation graphique et sanglante. Rarement a-t-on vu à l’écran un tel festin carnégien sous forme d’envolées lyriques et parfois même poétiques.
Adam Nayman - The Globe and Mail
(...) THE RAID 2 is finally more exhausting than exhilarating. An early shot of Rama repeatedly striking a cement prison wall in frustration proves oddly emblematic. The movie is powerful and relentless, but for all its pounding, it doesn’t really get anywhere.
Helen Faradji - 24 Images
(...) le plaisir généré par cette déferlante de près de 2h30 de pur mouvement n’a rien (...) de pop à la Tarantino, pas plus qu’il n’est ironico-dépressif à la Coen ou rétro-nostalgique à la «film de super-héros». Il est un plaisir pur, simple, évident. Et aussi glaçant. Il est d’abord celui de l’action. Dure et agressive.
Jay Stone - The Gazette
It's a confounding conspiracy that is eventually exhausting: too long and too violent, a sprawling sequel to a film that was contained and tightly focused. If there is such a thing as too exciting, THE RAID 2 is it.
Sonia Sarfati - La Presse
On pensait avoir tout vu dans THE RAID: REDEMPTION en matière de brutalité, (...) d'originalité dans les chorégraphies, (...) de beauté (...) dans la mise en scène et la photographie. On était dans l'erreur. Les amateurs de films d'arts martiaux (...) seront soufflés par sa suite (...) où le facteur «wouah!» cogne dur à chaque scène de combat.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.