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La Chambre bleue

Fr. 2014. Drame policier de Mathieu Amalric avec Mathieu Amalric, Laurent Poitrenaux, Stéphanie Cléau. Un homme marié et sa maîtresse sont accusés d'avoir tué leurs conjoints respectifs. Adaptation fidèle d'un roman de Georges Simenon. Structure éclatée. Mise en scène élégante et intimiste. Bons interprètes. (sortie en salle: 28 novembre 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Chambre bleue (La Chambre bleue)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2014. Drame policier de Mathieu Amalric avec Mathieu Amalric, Laurent Poitrenaux, Stéphanie Cléau.

Un homme marié et sa maîtresse sont accusés d'avoir tué leurs conjoints respectifs. Adaptation fidèle d'un roman de Georges Simenon. Structure éclatée. Mise en scène élégante et intimiste. Bons interprètes. (sortie en salle: 28 novembre 2014)

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Métropole Films Distribution
Chaque jeudi, Julien Gahyde passe devant la pharmacie dans l'espoir de voir accrochée à la fenêtre de l'étage une serviette rouge. C'est le signal pour lui qu'Esther Despierre, sa maîtresse, l'attend allongée nue dans leur chambre d'hôtel. Mariée à l'ami d'enfance de Julien, Esther aimerait bien que celui-ci quitte sa femme Delphine afin qu'ils vivent leur amour au grand jour. Ayant failli être surpris par son rival, Julien, résolu à mettre fin à cette liaison, emmène son épouse et leur fille en vacances. Peu de temps après, le mari d'Esther meurt d'une soi-disant attaque. Cette dernière envoie alors à Julien des lettres le pressant de revenir vers elle. Puis, Delphine meurt empoisonnée. Interrogé par le juge d'instruction, Julien se remémore ses après-midis avec sa maîtresse, les morsures qu'elle lui infligeait aux lèvres et les billets mystérieux qu'elle lui envoyait. Plus il se rappelle d'Esther, plus il se croit l'objet d'une machination de sa part.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Demeuré fidèle au roman de Georges Simenon, Mathieu Amalric en a épaissi le mystère par une structure éclatée et fluide où les éléments de l'intrigue sont distribués au compte-gouttes. De fait, il entretient si bien le mystère que le spectateur se trouve, à l'instar du protagoniste, quelque peu bluffé par la conclusion hâtive. À des lieues de TOURNÉE, incursion échevelée dans l'univers des cabarets, Amalric signe une mise en scène élégante et intimiste à laquelle il insuffle une certaine sensualité brute lors des scènes à caractère sexuel. En revanche, comme pour son précédent film, le metteur en scène tire profit du décor de la province française, accentuant du coup le sentiment de solitude de cet homme voulant échapper à une maîtresse envahissante et à des voisins aux regards indiscrets. Entouré d'actrices de talent qu'il dirige avec doigté, l'acteur livre une bonne prestation, plus sobre qu'à l'accoutumée. (Texte rédigé en mai 2014, durant le Festival de Cannes)

Texte : Manon Dumais

Revue de presse

L'Asphyxie selon Amalric

Le moteur du mystère (et du film) ronronne tout du long par cette puissance de l'évocation et ce goût du détail, maîtrisés par un Amalric tout dédié à la simplicité simenonienne de son discours (l'homme, face à la passion charnelle, n'est qu'une marionnette) et à la complexité de ses motifs de cinéaste.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Noir Désir

En portant à l'écran le roman policier de Georges Simenon, Amalric affiche un sens remarquable de la mise en scène. Tout en laissant libre cours à ses envies de lyrisme, le cinéaste, qui propose ici son quatrième long métrage, s'en tient à l'essentiel en utilisant un langage cinématographique très pur.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Amalric adapte Simenon, chic pipe

Tourné en format 1,33, (...) LA CHAMBRE BLEUE est un polar qu'on placerait volontiers au point de jonction d'Alfred Hitchcock et de François Truffaut. (...) Mais le plus beau (...) est (...) dans des plans, le plus souvent fixes, d'une grande originalité, qui scandent le film en de splendides clairs-obscurs.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Amalric signe une série B intrigante

Comme chez Simenon, le mystère continue de planer sur les amants une fois le jugement prononcé. L’essentiel est ailleurs, dans la confrontation de Julien avec les policiers puis le juge, où passent, (...) palpables, les émotions que ses confessions taisent. C’est dans cette palette de sensations quasi indéchiffrables que le film réussit à surprendre.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Une Adaptation réussie du roman de Simenon

Amalric est ici un cinéaste impressionniste qui filme l'intimité sans se cacher. Sa mise en scène est visible, assumée, revendiquée. Simenon écrit les flammes intérieures de son personnage, Amalric brûle l'écran. La salle est en surchauffe. C'est l'enfer au paradis.
Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Mathieu Amalric mis à nu

On est bluffé par la mise en scène impressionniste de Mathieu Amalric, son sens du cadre et du détail, sa manière de s'attarder, avec (...) sensualité [et] élégance, (...) sur un rai de lumière, un drap froissé, une goutte de sueur qui perle sur la peau, une étreinte, un soupir. (...) Un film charnel, intriguant, saisissant.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

Brillant Puzzle mental hypnotique

(...) un des plus nébuleux romans de Georges Simenon. (...) un roman inadaptable. Et pourtant, Mathieu Amalric, épaulé par l'actrice Stéphanie Cléau, relève haut la main le défi de cette adaptation. Il parvient même à trouver une forme cinématographique en totale adéquation avec le style de l'écrivain.

Chambre bleue, La Mathieu Amalric

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