Go to main content
2

L'Hôtel Grand Budapest (The Grand Budapest Hotel)

É.-U. 2014. Comédie de Wes Anderson avec Ralph Fiennes, Tony Revolori, Saoirse Ronan. En 1985, dans un hôtel hongrois décrépit, un écrivain se fait raconter par le propriétaire les années fastes de ce palace néoromantique, à l'époque de l'entre-deux guerres. Fantasme sublime à la gloire de l'Europe d'autrefois. Récit complexe, sur le modèle des poupées russes. Nombreuses références habilement exploitées. Direction artistique haut de gamme. Distribution cinq étoiles. (sortie en salle: 21 mars 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
2

L'Hôtel Grand Budapest (The Grand Budapest Hotel)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2014. Comédie de Wes Anderson avec Ralph Fiennes, Tony Revolori, Saoirse Ronan.

En 1985, dans un hôtel hongrois décrépit, un écrivain se fait raconter par le propriétaire les années fastes de ce palace néoromantique, à l'époque de l'entre-deux guerres. Fantasme sublime à la gloire de l'Europe d'autrefois. Récit complexe, sur le modèle des poupées russes. Nombreuses références habilement exploitées. Direction artistique haut de gamme. Distribution cinq étoiles. (sortie en salle: 21 mars 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Fox Searchlight
Récompenses
1985. Bien que décrépit et quasi désert, le Grand Budapest Hotel, perché sur une corniche des alpes hongroises, porte encore l'empreinte de sa gloire d'antan. De passage en ce lieu, un écrivain lie conversation avec son propriétaire solitaire, Zero Mustafa. Voyant la curiosité de son hôte, celui-ci se met en devoir de lui raconter les années fastes de ce palace néoromantique, durant l'entre-deux guerres, époque où officiait Monsieur Gustave, l'excentrique concierge. Amant des vieilles dames richissimes qui fréquentaient l'établissement, ce dernier avait pris sous son aile le jeune Zero, garçon d'ascenseur impressionnable. Aux prises avec les héritiers hostiles et meurtriers d'une cliente qui lui avait légué un tableau de la Renaissance, Gustave connut diverses aventures rocambolesques avant de pouvoir, grâce à l'aide du fidèle Zero, retourner au Grand Budapest Hotel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans cette oeuvre sublime, l'auteur de RUSHMORE et MOONRISE KINGDOM restitue, sur le mode du fantasme baroque, la grandeur de l'Europe d'autrefois. Quatre niveaux de récit s'emboîtent tels des poupées russes dans ce festin pour l'esprit et les yeux, construit autour et à l'aide de thèmes et de motifs puisés dans les romans de Stefan Zweig - "La pitié dangereuse" et "24 heures de la vie d'une femme" étant les plus reconnaissables. À ceux-là s'ajoute un tissu de références d'époque savamment exploitées, qui vont de Lubitsch (TO BE OR NOT TO BE) à Hitchcock (THE LADY VANISHES), pour former une courtepointe riche et éclatante, offrant plusieurs indications de lecture. La réalisation virevoltante de Wes Anderson, ainsi que la direction artistique haut de gamme, composent un univers cohérent et maîtrisé, dans lequel évoluent tels des poissons dans l'eau les membres d'une distribution cinq étoiles. Ralph Fiennes trouve en Monsieur Gustave un de ses plus beaux rôles en carrière, aux côtés d'une véritable révélation dans celui de Zero Mustafa: Tony Revolori.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

26 décembre 2018, 20:47:40

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Le film qui me fait le plus rendre de bonne humeur, c'est hilarant avec ses références, ses personnages attachants et une histoire bien exagéré, la distribution est 5 étoiles comme l'équipe de Mediafilm l'a dit, un des mes films préférés, c'est très très bien réalisé, la manière dont Wes fait ses films, c'est très originale.

J'attribue à ce film la Cote 3


21 janvier 2017, 13:51:38

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Comment faire un bon film avec un sujet pas très stimulant? BUDAPEST HOTEL a la réponse. Le film se déroule rapidement, avec nombreuses références et des dialogues en verve étourdissant, tellement qu'il faut revoir ce divertissement pour savourer à pleine mesure ses détails. Ralph Fiennes est savoureux, son meilleur rôle avec Voldemort dans les dernières années.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Délicieusement déjanté

Wes Anderson nous avait enchanté avec MOONRISE KINGDOM (2012), et il récidive avec un film tout aussi délicieusement déjanté, riche d'une distribution éblouissante. (...) On ne s'ennuie pas une seconde à déguster ce cocktail littéraire et cinématographique où Lubitsch, Wilder, Welles et Polanski s'entrecroisent avec le sourire.

Hôtel Grand Budapest, L' Wes Anderson

Propos de...

"Sur ses plateaux, Wes parvient à créer une ambiance de troupe de théâtre. Il arrive à rassembler les gens et à donner un sentiment de communauté qu'on ne trouve pas souvent au cinéma. Il joue d'ailleurs sur cette idéalisation qu'ont les acteurs de cette ambiance en s'entourant des mêmes acteurs. Ce faisant, il rend l'ensemble du processus extrêmement amusant."

Hôtel Grand Budapest, L' Wes Anderson

A Classy Affair

He’s such a precocious and childlike director, it’s no wonder Wes Anderson wanted to rewrite THE RULES OF THE GAME with a box of crayons. (...) Watching Fiennes play Gustav, the gifted concierge who refuses to let war tarnish his bell, is like watching a master painter at work.

Hôtel Grand Budapest, L' Wes Anderson

Comme une belle friandise

Ne nous leurrons pas: il y a ici beaucoup plus de style que de substance. Le récit sert en fait de prétexte pour faire évoluer une galerie de personnages colorés dans des décors de bande dessinée. (...) [Anderson] nous offre ici l'un de ses films les plus charmants, serti d'un humour délicieux et pince-sans-rire.

Hôtel Grand Budapest, L' Wes Anderson

Bonbon sur rythme fou

(...) ce délire kaléidoscopique compose un joyeux moment de cinéma, avec quelque chose de plus que dans les oeuvres précédentes du cinéaste. (...) Bref, il s’agit ici du meilleur Wes Anderson, rigolo, trépidant, techniquement parfait, chatoyant, historiquement bien accroché, éloge (...) de l’élégance qui triomphe parfois (...) de tous les empêcheurs de déguster en rond.

Hôtel Grand Budapest, L' Wes Anderson

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3