É.-U. 2014. Science-fiction de Neil Burger avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet. Dans un Chicago post-apocalyptique, une adolescente découvre qu'elle n'appartient à aucune des cinq factions qui composent la nouvelle société hyper-réglementée. Récit épisodique aux airs de déjà-vu, adapté du roman de Veronica Roth. Des incohérences. Quelques scènes visuellement impressionnantes. Manque de tension dramatique. Interprétation sans saveur. (sortie en salle: 21 mars 2014)
Dans un Chicago post-apocalyptique, une adolescente découvre qu'elle n'appartient à aucune des cinq factions qui composent la nouvelle société hyper-réglementée. Récit épisodique aux airs de déjà-vu, adapté du roman de Veronica Roth. Des incohérences. Quelques scènes visuellement impressionnantes. Manque de tension dramatique. Interprétation sans saveur. (sortie en salle: 21 mars 2014)
Visiblement conçu pour succéder à THE HUNGER GAMES dans le coeur des adolescentes, avec son héroïne forte et quasi messianique, DIVERGENT ne saura pourtant que décevoir les fans du best seller de Veronica Roth. De fait, une impression de déjà-vu (cf. 1984, HARRY POTTER, INCEPTION) se dégage du récit épisodique, dont la cohérence interne est souvent mise à mal. Et si Neil Burger (THE ILLUSIONIST, LIMITLESS) trousse plusieurs scènes visuellement impressionnantes - brouillage habile de réalité et de délires hallucinatoires -, sa réalisation peine à générer une véritable tension dramatique. Bref, cette fable sur le totalitarisme et le libre arbitre s'avère à la fois réactionnaire dans son discours socio-politique et archiconvenue dans son traitement, jamais à court de formules toutes faites. Épatante dans THE DESCENDANTS et THE SPECTACULAR NOW, Shailene Woodley offre ici une performance énergique mais sans saveur, la faute sans doute à une direction d'acteurs paresseuse. Kate Winslet confère toutefois beaucoup de classe à sa dirigeante faussement affable, mais son jeu tourne au ridicule durant le dénouement, par ailleurs plutôt bâclé.
Texte : Louis-Paul Rioux
Shailene Woodley - Le Journal de Montréal
"Nous avons eu des bleus et des bosses. (...) Mais quand on fait un film d'action à gros budget, c'est (...) immanquable! (...) J'ai eu l'occasion de grimper sur la grande roue qui est dans le port. (...) Oui, j'ai le vertige, mais l'adrénaline a compensé largement. Et nous étions attachés, nous ne risquions rien."
Sonia Sarfati - La Presse
Les fans de l'oeuvre originale lui accorderont une constellation d'étoiles. (...) le film reflète le contenu du roman aimé, les acteurs jouent très juste, la direction artistique et les effets spéciaux sont de qualité. (...) Mais les autres risquent d'aller à l'autre extrême: un récit qui ne tient pas debout, des enjeux pas clairs, un rythme déficient.
Andrew Barker - Variety
(...) DIVERGENT's vision of new Chicago doesn’t have much to distinguish it from a standard-issue post-apocalyptic pic. (...) the film rarely lingers for too long on urban exterior environments, with interiors sometimes appearing very much like soundstages.
André Péloquin - Voir
(...) le jeu cruellement morne de Woodley (...) magnifie la saccharine coulant des deux premiers actes tant sa Tris (...) se fait fade au grand écran. En fait, personne dans cette distribution (...) ne resplendit ici. Pas même la talentueuse Kate Winslet.
Katherine Monk - The Gazette
Buttressed by the solid talents of Kate Winslet (...), Ashley Judd (...), Theo James (...) and just enough special effects to make us believe in a scarred and battered planet, DIVERGENT has the structural strength to create a whole new world where the problems of today are played out in a mangled tomorrow.
André Lavoie - Le Devoir
DIVERGENCE est loin de souffrir d’opulence visuelle, reconstituant un futur de pacotille portant ici et là les traces du présent, baignant dans une lumière crue et des couleurs blafardes. (...) Et que dire de ce scénario qui aligne sans fin les épreuves d’endurance pour étirer la sauce pendant 140 minutes.
Éric Moreault - Le Soleil
Le rythme n'a rien de trépidant. Il atteint son vrai rythme de croisière alors qu'il est presque fini. Comme ça dure 2 heures 20... Évidemment, ceux qui s'imaginent une orgie d'effets spéciaux et de scènes d'action vont rester sur leur faim. Shailene Woodley (...) n'a pas la moitié du charisme et de l'énergie radioactive de Jennifer Lawrence.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.