G.-B. 2012. Drame de Joe Wright avec Keira Knightley, Aaron Taylor-Johnson, Jude Law. Au XIXe siècle en Russie, l'épouse d'un haut fonctionnaire connaît la disgrâce après avoir succombé aux avances d'un jeune comte. Adaptation d'une audace folle du roman de Leon Tolstoï. Forme audacieuse, parfois à l'excès, inspirée du théâtre, du ballet et du cirque. Composition exceptionnelle de K. Knightley. (sortie en salle: 30 novembre 2012)
Au XIXe siècle en Russie, l'épouse d'un haut fonctionnaire connaît la disgrâce après avoir succombé aux avances d'un jeune comte. Adaptation d'une audace folle du roman de Leon Tolstoï. Forme audacieuse, parfois à l'excès, inspirée du théâtre, du ballet et du cirque. Composition exceptionnelle de K. Knightley. (sortie en salle: 30 novembre 2012)
Sous la baguette inspirée de Joe Wright (PRIDE & PREJUDICE, ATONEMENT), cette adaptation d'une audace folle du roman de Tolstoï tient à la fois du ballet, du théâtre et du cirque. Étrangement, la mise en scène extravagante dénude l'intrigue, pour n'en conserver que l'essentiel: l'amour irrépressible des oisifs Anna et Vronski, en contravention avec les lois régissant la haute société russe de l'époque, et, tel une ombre inversée, l'amour frustré de l'honnête et vaillant Levin pour la jeune Kitty. Si l'exercice de haut vol marque ici et là des signes d'essoufflement, que la forme écrase parfois le fond, dans son ensemble le film demeure un véritable festin pour les yeux, les oreilles et l'esprit. Mieux: jusque dans sa forme, convergence d'inspirations et de motifs cinématographiques allant de Muybridge à Bergman, il incarne avec force l'exaltation amoureuse de l'héroïne condamnée à un destin tragique. Bien entourée, notamment par Matthew McFadyen épatant dans la peau du libertin Oblonsky, la superbe Keira Knightley livre une de ses plus brillantes compositions à ce jour.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Dominique Champagne, Montréal
La proposition cinématographique est audacieuse. En utilisant les codes du théâtre dans la mise en scène et les décors, on obtient un film fantaisiste, dynamique et très original. Ma réserve est au niveau du casting: quelqu'un pourrait dire à Keira Knighley qu'elle en fait trop et qu'une touche de retenue dans son jeu lui rendrait un grand service? Ses mimiques qui varient entre la louve haletante et la pub de Lancôme sont agaçantes et font constamment décrocher. Quand à l'acteur qui incarne le compte Vronsky, on se demande où ils l'ont repêché tant il échoue à incarner le viril objet du désir d'Anna. Les autres acteurs (dont le fantastique Jude Law en contre-emploi) sont excellents.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
La forme est d'une virtuosité épatante, dont le morceaux d'anthologie de la course de chevaux! Le problème c'est qu'on s'attache peu à l'histoire d'amour principale, plutôt superficiel.
J'attribue à ce film la Cote