É.-U. 2011. Science-fiction de Michael Bay avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey. Un jeune homme tente de neutraliser un robot polymorphe géant qui, en voulant ranimer sa planète en voie d'extinction, s'apprête à détruire la Terre. Verbomoteur, tonitruant et interminable troisième épisode d'une série à succès. Humour ringard. Réalisation tapageuse et racoleuse. Une ou deux scènes assez impressionnantes. Interprétation lourde et caricaturale. (sortie en salle: 29 juin 2011)
Un jeune homme tente de neutraliser un robot polymorphe géant qui, en voulant ranimer sa planète en voie d'extinction, s'apprête à détruire la Terre. Verbomoteur, tonitruant et interminable troisième épisode d'une série à succès. Humour ringard. Réalisation tapageuse et racoleuse. Une ou deux scènes assez impressionnantes. Interprétation lourde et caricaturale. (sortie en salle: 29 juin 2011)
Ce troisième épisode des aventures des jouets Hasbro est encore plus verbomoteur, tonitruant et interminable que ses prédécesseurs. Un derby de démolition épuisant et d'une vacuité sans nom, truffé de gags ringards et d'images racoleuses, une fois de plus orchestré par l'ineffable Michael Bay (PEARL HARBOR, BAD BOYS). Seule une scène dans un gratte-ciel de verre en équilibre précaire génère un semblant de suspense. L'interprétation atteint par moments des sommets d'hystérie, surtout de la part du surestimé Shia LaBeouf. Dans le rôle de sa petite amie, la top model anglaise Rosie Huntington-Whiteley démontre de piètres qualités d'actrice, faisant presque regretter la pourtant limitée Megan Fox. Mais la palme revient à John Malkovich, qui se prête à un cabotinage embarrassant dans le rôle épisodique du patron du héros.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jean-Philippe Bernard - Le Matin
(...) passé une superbe entrée en matière rusée, pleine d’humour et carrément jubilatoire (...), TRANSFORMERS 3 s’emballe et devient rapidement incontrôlable. Le spectateur est alors plongé dans un monde de carcasses qui se tordent, se défoncent, hurlent et fument. Les comédiens ne sont plus que de simples faire-valoir.
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
Pas sexiste, Michael Bay bave autant sur les filles en minijupe que sur les beefcakes en uniforme. (...) Dans une dernière heure de bravoure technique (mais d’indigence scénaristique), elles font part égale avec les Autobots et les Decepticons, au beau milieu des ruines de Chicago, tête de pont d’une invasion d’extraterrestres mécaniques.
Thomas Sotinel - Le Monde
La vedette féminine de la série, Megan Fox, a été remerciée par Michael Bay et remplacée par une Britannique, Rosie Huntington-Whitley, qui est filmée avec la même lubricité adolescente que celle qu'elle remplace. Cette fois, c'est pour rapporter des images en relief que la caméra va traîner sous les minijupes des filles.
Alain Grasset - Le Parisien
Contrairement aux deux précédents volets, l’histoire de ce troisième épisode (...) est un peu plus cohérente. (...) Mais on n’échappe pas aux traditionnelles batailles entre les robots, à coup d’effets spéciaux spectaculaires. C’est tonitruant (...) [et] trop long. Dans ce vacarme de ferraille assourdissant, les acteurs tentent tant bien que mal d’exister.
Olivier Séguret - Libération
Reste le cas épineux de la substitution de Megan Fox par Rosie Huntington-Whiteley. (...) le tour de passe-passe est indolore. C’est là toute la cruauté des rôles de poupée atomique: leur interchangeabilité. Les belles femmes, dans les blockbusters (...), sont elles aussi des jouets, qui n’ont pas plus d’espoir que les Transformers d’atteindre un véritable statut de personnage.
Olivier de Bruyn - Figaro Scope
(...) ce troisième film (...) a droit à un meilleur scénario que le précédent. (...) Comme à son habitude, Michael Bay sert un tsunami d'action diluvien de 2 h 37. (...). Bref, le spectateur a à peine le temps de reprendre son souffle pour s'apercevoir que la bimbo nouvelle de l'épisode (...) ne fait pas oublier Megan Fox.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Comme à son habitude, l’empereur du blockbuster made in Hollywood ne boude pas son plaisir: grâce aux images d’archives, il ressuscite Armstrong, Aldrin et même John F. Kennedy; il gratifie son public d’effets spéciaux, de cascades et de batailles toujours plus spectaculaires au service d’un scénario convenu de fin du monde.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.