Suèd. 2011. Drame de Lars von Trier avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland. Tandis qu'une planète menace d'entrer en collision avec la Terre, une jeune publicitaire qui s'est enfoncée dans la dépression trouve refuge chez sa soeur. Film-somme fataliste, d'une symbolique puissante. Mise en scène vertigineuse, en équilibre entre sophistication et sobriété. K. Dunst incandescente. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Tandis qu'une planète menace d'entrer en collision avec la Terre, une jeune publicitaire qui s'est enfoncée dans la dépression trouve refuge chez sa soeur. Film-somme fataliste, d'une symbolique puissante. Mise en scène vertigineuse, en équilibre entre sophistication et sobriété. K. Dunst incandescente. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Ce superbe exploit de cinéma constitue un film-somme dans l'oeuvre de Lars Von Trier (BREAKING THE WAVES, ANTICHRIST) qui signe pour la circonstance une de ses mises en scène les mieux équilibrées entre sophistication et sobriété. On y retrouve assemblées, de façon organique et limpide, le désespoir du cinéaste face à un monde défait, où le vide existentiel, la perte de sens, la dépression, le cynisme, sont les symptômes apparents d'un Mal dont l'accident cosmique attendu constitue à la fois la cause et le remède. Le prologue opératique sur un air de Wagner, d'une beauté glacée trompeuse (on dirait Chris Marker récupéré par Annie Leibowitz), précise d'entrée de jeu l'angle d'attaque du cinéaste: en domestiquant la nature, l'Homme a vidé la beauté de son sens. La pelouse manucurée du château, son terrain de golf désert, importent ce raisonnement plus loin dans le récit fataliste, à la symbolique puissante, divisé de façon abstraite ou du moins arbitraire en deux chapitres égaux en durée. Le premier est consacré à Justine, campée par une Kirsten Dunst incandescente, le second à Claire, très bien défendue par Charlotte Gainsbourg.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Une vision assez désabusé des individus. Von Trier a-t-il le moindre respect pour ses personnages? En espérant en plus qu'il ne soit pas un partisan Nazis... Après une première partie version dépressive, lassante et millionnaire de FESTEN (ou du MARIAGE DE RACHEL), MELANCHOLIA offre une deuxième partie contemplative où les personnages ne font pas grand-chose. Les réactions des deux soeurs sont opposés et cela sert bien le film pour une analyse, comme pour cette finale fataliste. La Gainsbourg convient bien mais a toujours la mine d'un chien battu comme son père, tandis que Dunst donne tout, de son magnifique décolleté à son incarnation marquante de la dépression. Et quelques plans oniriques, qui ont l'allure de tableaux, sont fascinants, même si avec une telle musique ça devient carrément de la prétention d'auteur, surtout que le film est long. Pour ma part, j'ai aimé mieux DANCING IN THE DARK, DOGVILLE et même ANTICRHIST de Von Trier. Étant donné que je me suis ennuyé devant MELANCHOLIA je le mets (5), quoiqu'un jour je vais essayer de le revoir sans mes «préjugés» sur le cinéaste.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Le film est une detresse psychologique que se partage deux soeurs a la venue de la planete Melancholia, qui menace son entrée sur la planete terre. Il n'y a pas grand action. Si vous en voulez de l'action, allez voir furious 6 et vous allez en avoir. Jusque la fichez-nous la paix. Malgre ce commentaire plate et quelques connaissances qui ont admires le film, je dirais que l'oeuvre est "plutot" accessible, puisque la plupart de mes contacts ont aime. Ce sont les 2 actrices feminines qui volent la vedette. Un moment c'est Dunst qui epate, l'autre c'est Gainsbourg qui vole la vedette. Ainsi soit-il et ainsi de suite. Quoique mon film prefere de Trier est Dancing In The Dark (qui nous prouvait que Bjork pouvait avoir d'excellents pouvoirs artistiques dans un film), je lui octroie un 1, comme si c'etait mon 2e film prefere de ce geant Lars Von Trier...
J'attribue à ce film la Cote
Philippe Azoury - Libération
MELANCOLIA a (...) cette façon de planquer, (...) sous une maîtrise géniale de l’écriture filmique, quelque chose de mat et d’inconsolable. C’est à la fois le cinéma dans la pleine puissance de ses moyens et un constat du monde, (...) des hommes, qui ne saurait se consoler de rien.
Jean-François Rauger - Le Monde
(...) la catastrophe annoncée, celle de la fin du monde, constitue un catalyseur extrême, à la fois un événement en soi et une allégorie aux significations multiples. (...) C'est ainsi dans cette multitude de natures de la catastrophe que le film tire sa force.
Arnaud Schwartz - La Croix
Oscillant entre un récit très concret, un onirisme à la fois sublime et cauchemar- desque et une dimension métaphysique, MELANCHOLIA peut être vu (...) comme une oeuvre donnant puissamment à ressentir l'état de dépression, dont le cinéaste a pu (...) faire l'expérience.
Nathalie Petrowski - La Presse
(...) MELANCHOLIA a beau être une ode au désespoir (...), il est réalisé avec une telle virtuosité et un si grand souffle émotif que le spectateur, aspiré par son trou noir flamboyant, en ressort secoué, bouleversé, tétanisé et à des années-lumière du plat pessimiste recherché.
Manon Dumais - Voir
Comme pour (...) l’esthétisant prologue d'ANTÉCHRIST, von Trier expose avec éclat sa virtuosité, cette fois en une suite de tableaux d’inspiration symboliste d’une inquiétante et saisissante beauté où il résume le drame à venir: la fin du monde, rien de moins.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Oui ce film a le feel d'un film coté (2) je comprend très bien, mais tout de même il y a plusieurs trucs qui ne sont même pas expliquer, et c'est 2 films différents, un marriage et une fin du monde et ça coupe brusquement entre les 2, il faut accepter que c'est pas si exceptionnel que ça.
J'attribue à ce film la Cote