É.-U. 2003. Comédie de Troy Miller avec Eric Christian Olsen, Derek Richardson, Rachel Nichols. Le directeur d'une école secondaire se sert de deux élèves complètement niais pour commettre une fraude. Étalage pénible de crétineries. Personnages d'une rare insipidité. Gags débiles. Réalisation terne et bâclée. Cabotinage désolant des comédiens.
Le directeur d'une école secondaire se sert de deux élèves complètement niais pour commettre une fraude. Étalage pénible de crétineries. Personnages d'une rare insipidité. Gags débiles. Réalisation terne et bâclée. Cabotinage désolant des comédiens.
DUMB AND DUMBER n'était déjà pas un chef-d'oeuvre, mais cette suite réussit à pousser jusque dans ses derniers retranchements l'art consommé du crétinisme. Il faut vraiment être bien disposé pour trouver drôle cette série de situations débiles illustrant les balourdises les plus pénibles d'un duo de benêts insipides. Il est à noter que les auteurs du film original, les frères Peter et Bobby Farrelly, ainsi que les deux vedettes, Jim Carrey et Jeff Daniels, n'ont aucunement participé à cette suite qui se présente en réalité comme une «prequel» à DUMB AND DUMBER. Le réalisateur Troy Miller, son coscénariste Robert Brener, ainsi que les comédiens Derek Richardson et Eric Christian Olsen (qui ressemble assez à Jim Carrey), prennent la relève sans déployer le moindre effort pour renouveler les recettes éculées du premier film. Au contraire, tous les gags semblent ici encore plus lourds, gras, idiots, insignifiants et navrants. La réalisation s'avère terne et bâclée, tandis que les interprètes pataugent dans le cabotinage niais et désolant.
Texte : Martin Girard
Anne-Laure Lemancel - Libération
Cette suite de DUMB AND DUMBER (...) souffre (...) de la comparaison avec la première mouture, conduite par le duo de choc Jim Carrey et Jeff Daniels qui parvenaient à explorer jusqu'à la tourmenter la régression profonde qui est en chacun de nous.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
The material undermines the best efforts of Olsen and Richardson, who work frantically but in vain to inject life into lifeless gags. These guys are not without talent but lack the sweet innocence of their predecessors. They are all too clearly playing dumb.
Yves Boudreau - Échos Vedettes
Quatre-vingt-huit minutes, ce n'est pas long, mais quand c'est pour voir des imbécilités pendant tout ce temps, vaut mieux demeurer chez soi. DUMB AND DUMBERER (...) est un navet de la pire espèce.
Liam Lacey - The Globe and Mail
If, for some demented reason (like your job), you're obliged to see this movie and stay to the end, be warmed. You may leave the theatre feeling as though someone has put a bucket on your head and hammered it with a bat for a few hours. This is actually the film's one successful gag.
Luc Perrault - La Presse
Au concours du film le plus idiot de l'été - et pourquoi pas de l'année? - DUMB AND DUMBERER ne le cède pour le moment à aucun autre. Est-ce parce que je n'ai pas encore l'esprit aux vacances ou parce que ce navet m'a particulièrement paru pénible, je ne le recommanderais (...) à aucun de mes amis.