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L'Enfer

Fr. 1993. Drame psychologique de Claude Chabrol avec Emmanuelle Béart, François Cluzet, Nathalie Cardone. Doutant de la fidélité de sa femme, un hôtelier en vient à commettre des actes de plus en plus incontrôlés. Description habile d'un cas extrême de jalousie. Récit adéquatement simple et linéaire. Réalisation intelligente. Excellents interprètes.

13 ans +
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L'Enfer (L'Enfer)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1993. Drame psychologique de Claude Chabrol avec Emmanuelle Béart, François Cluzet, Nathalie Cardone.

Doutant de la fidélité de sa femme, un hôtelier en vient à commettre des actes de plus en plus incontrôlés. Description habile d'un cas extrême de jalousie. Récit adéquatement simple et linéaire. Réalisation intelligente. Excellents interprètes.

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
La vie de Paul semble toute tracée. Devenu propriétaire du plus grand hôtel de la région, il se marie en plus avec la très jolie Nelly qui lui donne un charmant bambin. Son travail l'accapare beaucoup, mais qu'importe. Et puis, voilà qu'un jour il croit surprendre son épouse dans une pièce sombre, collée au garagiste du coin. Dès lors, Paul n'arrive plus à se calmer l'esprit. Chaque situation l'amène à avoir des doutes sur la fidélité de Nelly. Au début, celle-ci est plutôt flattée de cette réaction qu'elle prend pour une preuve d'amour, mais avec le temps les choses s'aggravent. Rongé par une jalousie aiguë, l'hôtelier en vient à commettre des actes de plus en plus incontrôlés qui le font sombrer progressivement dans la folie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1964, Henri-Georges Clouzot ne put jamais mener à bien le tournage de son scénario pour des raisons de santé. Près de trente ans plus tard, Chabrol a repris le flambeau, ce qui ne constitue pas une surprise en soi. Le choix d'un tel sujet convenait parfaitement au réalisateur du BOUCHER et de BETTY, tant celui-ci excelle dans la description des cas pathologiques. Les symptômes de la jalousie sont décortiqués en un récit simple et linéaire qui laisse percer la progression insidieuse du mal sans tomber dans le goût du paroxysme de certains auteurs. Emmanuelle Béart rend bien l'ambiguïté de son personnage, tandis que François Cluzet respire littéralement le désarroi.

Texte : Christian Depoorter

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