Fr. 1984. Drame de Wim Wenders avec Harry Dean Stanton, Hunter Carson, Nastassja Kinski. Après une longue errance, un homme regagne l'affection de son jeune fils, élevé par son frère, puis se met à la recherche de son épouse. Traitement insolite de thèmes psychologiques ou sociaux. Style poétique d'une grande beauté. Musique prenante. Interprétation remarquable de H.D. Stanton.
Après une longue errance, un homme regagne l'affection de son jeune fils, élevé par son frère, puis se met à la recherche de son épouse. Traitement insolite de thèmes psychologiques ou sociaux. Style poétique d'une grande beauté. Musique prenante. Interprétation remarquable de H.D. Stanton.
Wim Wenders unit ici avec une habileté consommée son thème favori de l'errance, sa fascination pour l'Amérique et des réflexions sur les problèmes de communication. Quasi muet au début, le film laisse parler des images grandiosement poétiques puis s'oriente graduellement vers une confrontation intimiste fort émouvante. Tout au long, les rapports entre l'image et le son sont contrôlés dans une puissance de suggestion plus que d'explicitation. Les amateurs de cinéma d'action peuvent s'abstenir, mais les tenants d'un art contemplatif seront comblés. Harry Dean Stanton, éternel second rôle, s'affirme ici dans un personnage de premier plan.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Michel Mardore - Le Nouvel Observateur
Et cette histoire banale à pleurer, [Wenders] la filme comme si elle se déroulait pour la première fois, puisqu'elle est nouvelle pour lui. Son oeil frais ne se contente pas de visions poétiques (...) Il contemple tout avec une simplicité rossellinienne. (Texte paru en 1984)
Claude Fachard - Le Pélerin
C'est une oeuvre sobre, pleine de tendresse. On n'oublie pas la scène des retrouvailles entre l'homme et sa femme, de chaque côté d'une glace sans tain, dans une "boîte" sordide qui devient un lieu de grâce et d'amour. Un film majeur. Forme et fond, il mérite le plus large succès. (Texte paru en 1984)
Luc Perrault - La Presse
(...) on n'a rien dit de ce film si l'on n'a pas parlé de l'émotion qu'il provoque, de la tension constante qu'engendre l'action, de l'incroyable qualité de ses interprètes. (...) [PARIS, TEXAS] méritait la Palme d'Or de Cannes. (Texte paru en 1984)
Louis-Guy Lemieux - Le Soleil
Wim Wenders éblouit, lui, avec ce film courageux qui fait s'épouser la virtuosité technique avec l'envoûtant malaise du refus des normes établies, des choses acquises et de la bonne conscience. Wenders n'a plus le choix; dorénavant il devra être génial à chaque fois. (Texte paru en 1984)
Mark Abley - The Observer
In the end, the greatest accomplishment of PARIS, TEXAS lies not so much in the dry poetry of Shepard's script or even the stunning photography of Robby Müller; it lies in the quality of love that Wenders brings to his material. (Texte paru en 1984)
Marcel Jean - Le Devoir
PARIS, TEXAS se situe dans le groupe des très nombreux films qui (...) traitent du rapport entre père et fils. Mais Wenders, admirablement bien servi par le scénariste Sam Shepard (...), arrive à construire une oeuvre personnelle, un film singulier et profond. (Texte paru en 1984)
Sylvain Prevate - Échos Vedettes
En plus de posséder une intrigue captivante sur le plan humain, des numéros d'acteurs de première qualité, PARIS, TEXAS est une merveille visuelle. (...) Les personnages sont, à défaut d'être "beaux, grands et forts", honnêtes, réels et surtout, sensibles. (Texte paru en 1984)
Claire Devarrieux - Le Monde
En quelques plans, on passe de la mort à la civilisation. Et dans chaque plan, le cinéaste a mis un prodige. Soit un paysage - une composition de lignes horizontales ou une ligne de fuite - soit un petit mouvement comique qui fait déraper notre connaissance des personnages. (Texte paru en 1984)
Rex Reed - Daily News
PARIS, TEXAS is a colossal masterwork about small events in the lives of unexceptional people, but pauses are magical, the barren landscapes of the American West are the emotional frontiers of loneliness and self-discovery. (...) [It] is a cinema masterpiece. (Texte paru en 1984)
Suzanne Louis - ROC
Avec des images superbes, accompagnées par une musique à la guitare absolument envoûtante, Wim Wenders a construit un film prenant, qui commence par dérouter, puis séduit progressivement par une continuelle attente de la solution d'un mystère (...) dans la vie de Travis. (Texte paru en 1984)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Images magnifique. Dialogues fascinants. Interpretation de haut niveau
J'attribue à ce film la Cote