G.-B. 1974. Drame policier de Sidney Lumet avec Albert Finney, Lauren Bacall, Martin Balsam. Le détective Hercule Poirot enquête sur l'assassinat d'un industriel américain à bord d'un train de luxe, immobilisé par une tempête de neige. Adaptation soignée d'un roman d'Agatha Christie. Évocation heureuse des années 1930. Réalisation habile. Distribution prestigieuse.
Le détective Hercule Poirot enquête sur l'assassinat d'un industriel américain à bord d'un train de luxe, immobilisé par une tempête de neige. Adaptation soignée d'un roman d'Agatha Christie. Évocation heureuse des années 1930. Réalisation habile. Distribution prestigieuse.
En illustrant avec luxe et savoir-faire un des classiques du genre, ce film rappelle la belle époque où les romans policiers se présentaient surtout sous la forme d'une énigme à résoudre. Le réalisateur a su maintenir l'intérêt de ce jeu d'esprit par son attention au détail et par une heureuse évocation de l'époque des années 1930, aidé en cela par le goût et le talent du décorateur et costumier Tony Walton. Albert Finney fait une composition fine et savoureuse dans le rôle d'Hercule Poirot et est entouré d'une distribution particulièrement brillante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Cécile Mury - Télérama
(...) dans les dorures de l'Orient-Express, [Lumet] a su recréer une capiteuse (...) odeur de rétro. Côté stars, Lauren Bacall, Anthony Perkins (...) et les autres forment les pièces luxueuses d'un puzzle réjouissant. Le film reste un jeu, frivole et sans conséquence. Mais (...) on ne se lasse pas un instant de la partie.
(Texte paru en 2016)
Vincent Canby - The New York Times
Setting the tone for the film is Albert Finney's extraordinary performance as Hercule Poirot, Dame Agatha's Belgian detective. (...) The performance is made up of the sort of wildly theatrical overstatements that heretofore only Laurence Olivier [or] Marlon Brando.
(Texte paru en 1974)
Mathieu Li-Goyette - Panorama-Cinéma
Le génie de Lumet repose (...) sur un faux mensonge constant. Les retours en arrière ne mentent jamais, mais se contentent plutôt de filmer telle action d’un angle non suspect, puis de couper une autre scène avant l’acte fatidique de façon à ce que les alibis conservent le même béton.
(Texte paru en 2011)
John Hofsess - Maclean's
While all the actors (...) do their bit to make Christie's view of polite society seductive and compelling, the principal star of the film is cinematographer Geoffrey Unsworth. (...) For the first time Christie's social world is recreated in all of its splendor and romance.
(Texte paru en 1975)
Michel Grisolia - Le Nouvel Observateur
Étouffée sous les dollars d'une reconstitution pesamment "rétro", la charge manque de grâce mais pas du charme propre aux plus mauvais films. Côté comédiens, ce n'est plus un wagon de première, c'est le cabinet des figures de cire.
(Texte paru en 1975)
Dilys Powell - The Sunday Times
The design, (...) the camerawork, the direction and Paul Dehn's witty and inventive screenplay combines to give the beginning of the journey the stir one remembers - without the boredom which, as the train rattled across Yugoslavia, engulfed even the most enthusiastic passenger.
(Texte paru en 1974)
Jean de Baroncelli - Le Monde
(...) quelques ellipses et (...) accélérations auraient évité des longueurs superflues. (...) Au manque de rythme du récit s'ajoute la lourdeur de l'interprétation d'Albert Finney. (...) Trop d'application, trop de sérieux, trop de luxe: voilà finalement de quoi souffre ce fim.
(Texte paru en 1975)
Maryvonne Butcher - The Tablet
With a brilliant cast list, an admirable score by Richard Rodney Bennett, Geoffrey Unsworth behind the camera and Paul Dehn's script, not to mention Sidney Lumet's direction, we get just over two hours of simple unalloyed entertainment.
(Texte paru en 1974)
Michèle Motté - L'Express
Pour chacune des stars, un rôle en or et bien typé: Américaine excentrique, Suédoise missionnaire en Afrique, comtesse ravissante et mystérieuse. (...) Pour chacun, aussi, des cachets en accord avec leur standing: ils représentent les deux tiers du budget du film.
(Texte paru en 1974)