É.-U. 1972. Comédie musicale de Bob Fosse avec Liza Minnelli, Michael York, Helmut Griem. À Berlin en 1931, un jeune Anglais s'éprend d'une Américaine aux allures excentriques qui chante dans une boîte de troisième ordre. Évocation brillante d'une période de décadence. Réalisation technique d'une grande habileté. Interprétation de qualité.
À Berlin en 1931, un jeune Anglais s'éprend d'une Américaine aux allures excentriques qui chante dans une boîte de troisième ordre. Évocation brillante d'une période de décadence. Réalisation technique d'une grande habileté. Interprétation de qualité.
Après s'être montré disciple de Federico Fellini dans SWEET CHARITY, c'est maintenant le climat des films de Joseph Von Sternberg que Bob Fosse s'efforce d'évoquer avec grand succès dans cette admirable comédie musicale. Les numéros de chant et de danse n'interviennent pas dans l'action, mais servent d'habile contrepoint ou de commentaire. L'évocation de cette époque à la fois féconde et en déclin profite d'une mise en images soignée et inventive où la couleur joue un rôle prépondérant. Liza Minnelli domine une interprétation de qualité.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Claude Michel Cluny - Le Nouvel Observateur
Un script travaillé, une atmosphère rendue sensible avec un rare bonheur (le Berlin des années 30) et des comédiens en accord parfait auraient fait de CABARET un chef-d'oeuvre si la partie musicale avait eu davantage de saveur. Joel Grey est quasiment fellinien.
(Texte paru en 1972)
Pierre Murat - Christmas
Une nature, assurément, digne fille de ses illustres parents: le célèbre réalisateur Vincente Minnelli et la regrettée (...) Judy Garland. C'est pour cette Minnelli-bis qu'il faut voir CABARET. (...) Liza joue, chante, danse avec une somptueuse folie qui pourra enthousiasmer ou agacer.
(Texte paru en 1972)
R. B. - Le Point
Talent et efficacité, c'est le triomphe du professionnalisme. Liza Minnelli, visage ingrat, corps malgracieux, nous séduit vite par sa décontraction, son naturel, et l'abattage qu'elle hérite de sa sublime mère, Judy Garland.
(Texte paru en 1972)
Jay Cocks - Time
Bob Fosse's direction is as chaotic as it was in his previous SWEET CHARITY, a desesperate scramble after a style. The musical numbers by John Kander and Fred Ebb are diluted Kurt Weill and far too numerous. The actors (...) are all good.
(Texte paru en 1972)
Louise Tassé - La Patrie
Ce film qui (...) a révélé la fille de Judy Garland, Liza Minnelli, comme une grande actrice, est étonnant par la beauté de ses images, par l'atmosphère qu'il dégage et par les idées sous-jacentes qu'il véhicule au-delà des séquences juteuses, affolantes et hilarantes qu'il comporte.
(Texte paru en 1972)
Pierre Brousseau - Photo-Journal
Contrairement à [Ken] Russell dans THE BOY FRIEND, [Bob] Fosse ne se contente pas d'étudier le genre musical de l'époque, mais fouille scrupuleusement dans la psychologie de ses personnages. (...) Tous les acteurs jouent extraordinairement juste et Liza Minnelli (...) est génialement convaincante.
(Texte paru en 1972)
Marcel Martin - Les Lettres Françaises
C'est l'un des meilleurs musicals depuis CHANTONS SOUS LA PLUIE. (...) C'est la grande époque de Hollywood qui revit dans ce chef-d'oeuvre réalisé par Bob Fosse. (...) Cette reconstitution d'époque est d'une justesse et d'une précision remarquables.
(Texte paru en 1972)