Fr. 1968. Drame psychologique de Claude Chabrol avec Stéphane Audran, Michel Bouquet, Maurice Ronet. Un homme tue l'amant de sa femme. Sujet banal renouvelé par l'intérieur. Scénario et dialogues sobres, d'une grande justesse psychologique. Suspense excellent. Mise en scène d'un style élégant et décontracté. Direction d'acteurs remarquable.
Un homme tue l'amant de sa femme. Sujet banal renouvelé par l'intérieur. Scénario et dialogues sobres, d'une grande justesse psychologique. Suspense excellent. Mise en scène d'un style élégant et décontracté. Direction d'acteurs remarquable.
Le grand mérite de Chabrol, dont c'est peut-être ici le meilleur film, c'est d'avoir renouvelé par l'intérieur le sujet banal du triangle classique. Il l'a fait d'abord en écrivant un scénario et des dialogues d'une grande sobriété et d'une grande justesse psychologique sans pour autant nuire au suspense de son récit. La mise en scène, dans un style élégant et décontracté, sert d'autant mieux le propos de l'auteur que la technique, pourtant très soignée, y est moins apparente. La direction des interprètes est remarquable.
Texte : Robert-Claude Bérubé