É.-U. 1967. Drame policier de Arthur Penn avec Warren Beatty, Faye Dunaway, Michael J. Pollard. La vie criminelle et aventureuse de Clyde Barrow et Bonnie Parker, célèbre couple de braqueurs de banque durant la Dépression aux États-Unis. Récit inspiré de faits vécus. Oeuvre personnelle et puissante. Mélange habile de tragique et de comique. Montage nerveux. Interprètes excellents.
La vie criminelle et aventureuse de Clyde Barrow et Bonnie Parker, célèbre couple de braqueurs de banque durant la Dépression aux États-Unis. Récit inspiré de faits vécus. Oeuvre personnelle et puissante. Mélange habile de tragique et de comique. Montage nerveux. Interprètes excellents.
Inspiré d'un fait divers des annales policières américaines des années 1930, ce film de gangstérisme se présente dans un contexte à la fois pittoresque et humain où l'auteur mêle avec habileté des éléments de comédie à la trame tragique du récit. Grâce à une caméra très souple et à un montage rapide et nerveux, l'écriture cinématographique est remarquable. Les interprètes, dans l'ensemble, sont excellents.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jean de Baroncelli - Le Monde
La fantaisie, l'humour, le charme, une sorte d'extravagance savoureuse ne cessent d'avoir pour contrepoints immédiats dans son récit la gravité, la violence, l'horreur, le désespoir. BONNIE ET CLYDE est un film qui fait rire et qui fait mal. (Texte paru en 1968)
René Homier-Roy - Le Petit Journal
C'est là un film impeccable, qui allie à une technique superbe (et superbement américaine) toute la finesse, tout l'esprit qu'on n'attribue d'habitude qu'aux réalisateurs européens. (...) [Beatty et Dunaway] (...) interprètent tous les deux le rôle de leur carrière. (Texte paru en 1967)
André Bertrand - Le Devoir
De l'action, beaucoup d'action pour réfléchir le moins possible: des vols-d'autos, des courses-poursuites à travers champs, un couple de cambrioleurs sympathiques (...): malheureux Tristan et malheureuse Yseult pour midinettes. (Texte paru en 1967)
Maurice Chavardès - Signes du Temps
C'est un film en miettes, un film déchiqueté à l'image de [la] dernière scène (...). Jamais un geste n'est accompli dans un plan continu. La caméra le coupe et le reprend sous un autre angle. Chaque seconde est restituée ainsi comme un instant unique. (Texte paru en 1968)
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
La vigueur des ellipses, la brutalité des transitions, le montage sec ne contribuent pas seulement à muscler un récit tout entier d'action, mais ils visent surtout à souligner le mélange des tons, à des fins émotionelles (...). C'est très drôle et c'est très horrible. (Texte paru en 1968)
Claude Fachard - Le Pélerin
D'une qualité exceptionnelle, fignolé avec soin, ce film, bien qu'interdit aux moins de 18 ans, va connaître un éclatant succès. (...) Dans notre monde, la violence est monnaie courante. Ici, portée à son paroxysme (...), elle gêne, écoeure, dérange. (Texte paru en 1968)
Richard Gertner - New York Magazine
(...) There is no denying it has been splendidly acted and brilliantly directed. Penn's work is always fluid and intentive. He gives the picnic sequence a real lyrical quality, and his use of slow motion in the final slaying scene is tremendously effective. (Texte paru en 1967)
Noël Simsolo - Études
Le film est poétique et critique; la couleur est vivante et rend présent à l'atroce comme à la beauté. (...) Mais la publicité qui précéda le film en a travesti le sens, brouillant les consciences et empêchant un regard juste. (Texte paru en 1968)
Louis Dudek - The Gazette
BONNIE AND CLYDE (...) breaks down into cinematic irrelevancies. It may titillate the sensation-seekers, because it has found a new way to present the old gangster film material - every detail of the old formula is there - not enough to make it a good film. (Texte paru en 1967)
Claude Mauriac - Le Figaro Littéraire
Nous commençons par en sourire, puis un vertige nous prend. (...) Oeuvre admirable dans ses moindres notations. Film aux teintes plaisantes et parfois émouvantes (...) mais dont les vraies couleurs sont le blanc de l'amour, le noir de l'humour et le rouge du sang. (Texte paru en 1968)
Par : Jason Plante, Gatineau
Dans ma "delinquante" jeunesse, je trouvais la finale ultra-violente. Maintenant, j'ai vieilli, et la finale, je m'en delecte. L'ignorance des chef d'oeuvre a toujours ete intemporelle, si bien que seule Estelle Parsons a gagne l'Oscar. Pourtant, les quatre autres vedettes sont bien en chair aussi. Voyez-le, ne fut-ce que pour la finale, seulement.
J'attribue à ce film la Cote