Un journaliste est appelé à fréquenter les milieux les plus faisandés de Rome. Oeuvre magistrale. Vision critique implacable et lucide. Mise en scène flamboyante. Interprètes excellemment dirigés.
Cette peinture implacable et lucide de la décadence morale d'un milieu déchristianisé est une oeuvre magistrale. La beauté des images, la virtuosité et l'insolite du montage, la direction exceptionnelle des interprètes et l'atmosphère d'angoisse qui se dégage de l'ensemble en font une fresque d'une puissance extraordinaire.
Alain Toutant - La Presse
(...) on a blâmé Fellini de braquer trop précisément sa caméra sur un monde de plaisir effréné, de compromissions, de scandales (...). Observation et constat d'un monde sans Dieu, LA DOUCEUR DE VIVRE est aussi (...) un somme de Fellini et un très grand spectacle. (Texte paru en 1963)
- Le Film Français
LA DOUCEUR DE VIVRE constitue en quelque sorte une vivante chronique de notre temps (...). Fellini a observé avec sa caméra certains aspects scandaleux de la vie romaine actuelle et n'a pas hésité (...) à les stigmatiser sur l'écran en une suite de tableaux pris sur le vif. (Texte paru en 1960)
Georges Sadoul - Les Lettres Françaises
Ce film est puissant, implacable, pesant, magnifique comme LA LEÇON D'ANATOMIE. Par delà la curée des hyènes photographes, l'angoisse contemporaine s'y exprime, comme jamais peut-être. (Texte paru en 1960)
Jean Hamelin - Le Devoir
Il y a dans le film un comique grinçant qui est extrêmement palpable. Mais le choc des situations est tel que l'on rit d'une façon un peu coupable (...). Car LA DOUCEUR DE VIVRE est un drame effroyable dont les prolongements ne paraissent pas aussi immédiatement apparents que chez un Antonioni. (Texte paru en 1960)
Jean de Baroncelli - Le Monde
LA DOUCEUR DE VIVRE se présente (...) comme un vaste chapitre de la comédie humaine de notre époque. Fellini nous y décrit (...) un monde inconscient et frivole (...) dominé par le goût de l'argent, de la gloriole tapageuse et des plaisirs faciles. (Texte paru en 1960)