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Fear and Desire

É.-U. 1953. Drame de guerre de Stanley Kubrick avec Frank Silvera, Kenneth Harp, Paul Mazursky. Durant une guerre imaginaire, quatre soldats en déroute planifient l'assassinat d'un général ennemi. Premier long métrage du célèbre cinéaste. Essai maladroit et prétentieux sur les enjeux de la guerre. Photographie remarquable. Interprètes limités.

Général
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Fear and Desire (Fear and Desire)

Général Général

É.-U. 1953. Drame de guerre de Stanley Kubrick avec Frank Silvera, Kenneth Harp, Paul Mazursky.

Durant une guerre imaginaire, quatre soldats en déroute planifient l'assassinat d'un général ennemi. Premier long métrage du célèbre cinéaste. Essai maladroit et prétentieux sur les enjeux de la guerre. Photographie remarquable. Interprètes limités.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Durant une guerre abstraite et imaginaire, quatre soldats se retrouvent dans une forêt derrière les lignes ennemies après que leur avion se soit écrasé. Le lieutenant Corby ordonne de construire un radeau pour descendre la rivière, mais le sergent Mac a entretemps repéré le camp d'un général ennemi. Il propose alors à ses camarades d'assassiner le général. Les quatre hommes se préparent à l'attaque, mais l'arrivée d'une jeune femme complique les choses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien malin celui qui aurait pu anticiper la carrière du célèbre Stanley Kubrick en voyant ce premier long métrage. Il s'agit en fait d'un film d'amateur par lequel Kubrick cherchait à apprendre les rouages de la réalisation. Pas étonnant que ce dernier ait voulu interdire la diffusion de cet essai maladroit et prétentieux sur les enjeux de la guerre, regroupant tous les défauts que peut commettre un débutant (montage approximatif, mauvais raccords, confusion spatiale, messages plaqués superficiellement). Il est cependant possible d'y déceler certains traits du futur style du réalisateur, comme la contorsion des visages, les éclairages expressionnistes et le narrateur en contrepoint du récit. Mais l'ambition du propos est ici desservie par le manque d'expérience du jeune Kubrick (il a 24 ans), par une intrigue controuvée qui schématise les situations, par une musique envahissante et par des interprètes plutôt limités. La photographie demeure le point fort du film, car certaines compositions rappellent le travail formel d'Eisenstein ou Poudovkine, ce qui n'est déjà pas si mal.

Texte : André Caron

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