É.-U. 1941. Drame de moeurs de Orson Welles avec Orson Welles, Joseph Cotten, Dorothy Commingore. Un journaliste enquête sur la vie privée d'un millionnaire décédé. Construction intelligente et complexe. Ensemble riche d'idées et d'innovations techniques. Interprétation forte. Oeuvre capitale dans l'histoire du cinéma.
Un journaliste enquête sur la vie privée d'un millionnaire décédé. Construction intelligente et complexe. Ensemble riche d'idées et d'innovations techniques. Interprétation forte. Oeuvre capitale dans l'histoire du cinéma.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce film qui fut et demeure une révolution de l'art cinématographique. C'est une oeuvre de classe, massive, riche d'idées et d'audaces et magnifiquement interprétée. Une date marquante dans l'histoire du cinéma.
Jean-Michel Frodon - Le Monde
(...) aucun film n'a suscité autant de gloses et d'analyses, qu'il s'agisse de sa construction en miroir ou de la composition de ses plans, de ses arrière-plans historiques sur l'Amérique (...) ou de sa méditation sur l'enfance, le vieillissement et la mort. (Texte paru en 1991)
Jacques Richard - Le Figaro
Le jeune Orson Welles a inventé un mode de narration bien à lui, un flash-back au rythme syncopé; pas un effet visuel qui ne réponde à une nécessité. (...) Après CITIZEN KANE, il ne sera plus possible de tourner comme avant. (Texte paru en 1988)
Louella Interim - Libération
(...) c'est moins l'intelligence du script (...) qui me frappe chaque fois que je revois le film, que l'extraordinaire modernité du traitement filmique (...). On ne parle pas beaucoup en revanche (en France du moins) de la prodigieuse prestation de Welles-acteur. (Texte paru en 1981)
Paul-B. Chevillard - La Croix
(...) CITIZEN KANE (...) est monté comme un fantastique ballet moderne, surréaliste et poétique, composé de quatre récits (...) de la vie de Kane, mélangeant les genres, multipliant les procédés cinématographiques, alternant entre le grand (...) et le détail. (Texte paru en 1981)
Roger Leenhardt -
L'importance historique de CITIZEN KANE? Elle tient au fait que le génie de Welles y innove à la fois sur deux plans, le style du récit et le style de l'image (...). La maîtrise avec laquelle il utilise le narrateur (...) dote définitivement l'écran d'un procédé majeur. (Texte paru en 1959)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film culte à voir. Pour sa réalisation révolutionnaire.
J'attribue à ce film la Cote