All. 1930. Drame psychologique de Josef Von Sternberg avec Marlene Dietrich, Emil Jannings, Kurt Gerron. Un professeur de collège connaît la déchéance après être devenu amoureux d'une chanteuse de cabaret. Oeuvre marquante du début du parlant. Adaptation intelligente et sensible d'un roman de Heinrich Mann. Réalisation magistrale alliant expressionnisme, naturalisme et théâtralité. Fortes créations de M. Dietrich et E. Jannings.
Un professeur de collège connaît la déchéance après être devenu amoureux d'une chanteuse de cabaret. Oeuvre marquante du début du parlant. Adaptation intelligente et sensible d'un roman de Heinrich Mann. Réalisation magistrale alliant expressionnisme, naturalisme et théâtralité. Fortes créations de M. Dietrich et E. Jannings.
Célèbre surtout parce qu'il marque l'apparition au cinéma de Marlene Dietrich, ce film décrit avec une ironie cruelle la chute pitoyable d'un homme honnête mais naïf. Josef von Sternberg a su rendre avec vérité l'atmosphère vulgaire et sensuelle des cabarets de bas étage qui contribue au caractère original de son film. Emil Jannings fait une création remarquable dans le rôle du professeur.
Henri-François Rey - Le Figaro
Le film est symbole, non parce qu'il est particulièrement bien fait, rythmé ou interprété. (...) Il est au-delà des normes. Il existe en soi comme une fleur singulière, une pierre de lune, (...) un trésor de la nuit. (Texte paru en 1986)
- L'Express
L'ANGE BLEU, premier film parlant de Sternberg (...), marque évidemment la fulgurante rencontre du cinéaste (...) et de Marlène Dietrich. (...) l'anecdote, qui devient ici légende, n'ajoute rien au talent de Sternberg. Il éclate dans la description du cabaret. (Texte paru en 1982)
Jacques Siclier - Le Monde
Nous lisons aujourd'hui (...) cette consécration de Marlène avant son entrée à Hollywood, dans un réalisme poétique et violent à la Stroheim (...). Mais les malheurs du professeur Rath, dit Unrath, (...) ne nous touchent plus. On ne croit plus à Jannings, (...) il surjoue à plaisir, se rend insupportable. (Texte paru en 1979)
Louis Chauvet - Le Figaro
On ne se lasse décidément pas de revoir L'ANGE BLEU. (...) Sternberg s'attache (...) à montrer comment un des plus honorables personnages de la ville (...) peut glisser jusqu'à l'extrême déchéance (...). Il nous offre de cet avilissement une peinture exemplaire dont le temps n'entame pas la valeur. (Texte paru en 1979)
Simone Auger - La Presse
Masochiste est peut-être (...) le terme le plus juste pour qualifier ce film plus horrible que les films d'horreur. D'un côté, une belle dame sans merci, de l'autre, un héros avide de s'avilir. (...) Nous sommes vraiment face à un classique du cinéma, dont on peut déplorer la morbidité (...), mais devant lequel on ne peut pas ne pas s'incliner. (Texte paru en 1961)